Une jeune tortue a une nouvelle fois été victime d'une collision au niveau du Pain de sucre de Boucan à Saint-Paul. Ce vendredi 5 septembre 2025, elle a été observée avec des marques d'hélice sur la carapace. (Photo Kélonia)
"Cette tortue avait été photo-identifiée en mai de cette année et elle n'avait rien", assure Stéphane Ciccione, directeur de Kélonia. Elle a été revue ce vendredi, avec 3 ou 4 grosses marques d'hélice sur la carapace.
Sur la vidéo prise lors de l'observation, on peut voir que la tortue ne bouge pas ses nageoires postérieures, "ce qui peut signifier une lésion au niveau de la colonne vertébrale qui peut provoquer une paralysie", d'après l'observatoire des tortues marines. Regardez.
Selon Kélonia, les collisions sont toujours dues à une vitesse excessive sur les zones sur lesquelles les tortues sont présentes (sur les fonds entre 0 et -50 m). Pour rappel, la réglementation actuelle limite la vitesse à 5 noeuds dans la limites des 300 m depuis la barrière corail, et à 10 noeuds la vitesse entre la côte et l’isobathe des 100 mètres dans la zone comprise entre le Nord de la Baie de St Paul et le Grand Cap (Arrêté N° 944 portant sur la règlementation des activités nautiques à proximité des cétacés dans les eaux territoriales de La Réunion).
Le directeur de Kélonia, centre de sensibilisation à l'environnement sur le thème des tortues marines, insiste sur le respect de cette règlementation : " Elle doit permettre de limiter ces collisions qui restent toujours nombreuses, mortelles 8 fois sur 10 ou générent des lésions invalidantes pour les tortues".
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A Sainte-Suzanne c'est la cata. Les éoliennes tuent les papangues, les derniers hélas et pendant ce temps personne ne fait rien. On ne parle que des tortues et des baleines.
Bof à la Réunion c'est connu que les hors-bord et gros bateaux de promenade sont la propriété des très petits pécheurs de zourites, langoustes ou de macabits à la gaulette. D'ailleurs ils sont considérés par les pseudos-écolos bobos, comme des grands assassins et gros pollueurs de l'écosystème marin. En attendant, les hélices peuvent continuer à dégommer nos tortues, les chalutiers à racler le fond de notre océan, les armateurs peu scrupuleux à laisser pourrir leur épave poubelle sur nos côtes, tout va bien sous les filaos. Dommage qu'il y ait ces petits pécheurs traditionnels pour tuer notre biodiversité, car notre république bananière veut survivre quand même..