Tribune libre d'Ericka Bareigts

"Je demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour sauver les médias réunionnais"

  • Publié le 29 novembre 2023 à 20:55
  • Actualisé le 29 novembre 2023 à 20:56
Saint-Denis - Ericka Bareigts

Après l’annonce de son redressement judiciaire en 2020, le journal le Quotidien est aujourd’hui menacé de disparaitre le 13 décembre prochain (photo : rb/www.imazpress.com)

C’est un coup dur pour la presse réunionnaise dans son ensemble et pour tous les Réunionnais. J’adresse tout mon soutien aux journalistes et aux équipes des deux titres locaux, Le Quotidien et le JIR, mais également à l’ensemble des médias du territoire en difficulté aujourd’hui.

Nous devons tout faire pour sauver des dizaines d’emplois et également pour sauver le pluralisme avec deux titres distincts.
La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression. Sur notre territoire, une presse locale de qualité  est d’autant plus importante qu’elle participe au développement des Réunionnaises et des Reunionnais et participe ainsi à préserver notre vivre ensemble unique au monde.

Je demande au Gouvernement, et à la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, de tout mettre en œuvre pour sauver les médias réunionnais. Des aides existent que ce soit pour les entreprises en difficulté ou pour les médias de façon spécifique, elles doivent être mise en œuvre dans les meilleurs délais.

Ericka Bareigts
Maire de Saint-Denis

guest
2 Commentaires
Antipode
Antipode
1 an

Une société privé qui ne fonctionne pas se doit de disparaître, c'est le principe de l'entreprise capitalistique ; et là particulièrement ce qui étonne, c'est un capital de +10 millions d'euros, en augmentation ^^ https://www.societe.com/societe/le-quotidien-393614029.html
Aussi j'abonde avec Jean René, ça fait beaucoup d'argent pour rapporter des dépêches, faits-divers... dans un format qui est de plus principalement payant !?

Jean René
Jean René
1 an

Bonjour, il faudrait renvoyer les journalistes locaux à l'école du journalisme.
Ils ne font que relater des faits divers. La météo, la tortue blessée, l’accident, la mort d’untel, les pv des forces de l’ordre, le quart des pages du chiffon pris par les pronostics des courses,…. Pas un article d’investigation.
Des fois un rédac-chef prend la plume parce qu’il fait une crise, et il règle ses comptes.
Les sujets ne manquent pas, les poulets colorés en jaune, l’espacement des sièges des compagnies aériennes (à mesurer et comparer), les lignes électriques maillées dans les arbres qui ne sont pas élagués avant les cyclones au bord des routes,…
Fait pitié !