16.000 spectateurs

Francofolies 2022 : « On rendu les gens heureux pendant 4 jours »

  • Publié le 2 octobre 2022 à 20:26
  • Actualisé le 2 octobre 2022 à 20:40

Clap de fin ce dimanche soir, en ce 2 octobre 2022, sur la 5ème édition des Francofolies. Pendant 4 jours, la clairière qui jalonne le parcours de santé de la Saline-les-Bains a accueilli jusqu’à 16.000 festivaliers. L’heure était au premier bilan avec Jérôme Galabert qui réfléchit à la prochaine édition. Rendez-vous dans quelques semaines pour savoir si les Francofolies 2023 auront toujours les faveurs de Saint-Paul. (Photo d'illustration : Imaz Press Réunion)

Quel bilan tirez-vous de ces quatre jours de festival, sur un nouveau site qui plus est ?
JG : Avec une fréquentation estimée entre 15 et 16 000 festivaliers pour un prévisionnel de départ de 19 000, je pense qu’on peut dire que cette première édition saint-pauloise est prometteuse. Mais j’attends d’avoir toutes les remontées pour me prononcer. Si je compare la première édition de Saint-Pierre en 2004, on est plutôt bien même si l’Ouest coûte plus cher que Saint-Pierre. En parallèle, il a fallu gérer les problèmes liés aux annulations comme Pomme et Christophe Maé, car quand il faut choisir un autre artiste au pied levé, on sait qu’on s’adresse à un public différent. Il faut également prendre en compte le fait qu’on soit en fin de mois aussi avec le pouvoir d’achat des gens qui est, ce qu’il est. Même si cette édition subit encore le Covid, 16 000 entrées avec trois annulations, c’est déjà beau ! En quatre jours, on a rendu les gens heureux, et ça c’est le plus important.

Avez-vous bien voyagé musicalement ? Quel a été LE moment selon vous ?
JG : J’avais annoncé des Francofolies colorées, je crois qu’elles le sont. On n’a pas à rougir de cette prod’. On a intégré énormément d’artistes locaux et nationaux à l’image de la diversité francophone avec la Belgique, Madagascar, Sénégal, Maurice, la métropole… Mais Orelsan a posé le festival, c’est un vrai artiste d’une grande générosité et qui a mouillé la chemise. Abd Al Malik, Aurus ce fut super aussi et je tiens à remercier Ales Sorrès d’avoir remplacé Pomme au pied levé.

Y-a-t-il des points à améliorer ?
JG : Le choix d’un site, c’est plus de positif que de négatif et ce, malgré les difficultés. Globalement par rapport aux problèmes de circulation, on a de bons retours, le système des navettes a bien fonctionné. Sur cette base là, on sait encore améliorer le système avec pourquoi pas la mise en place d’une appli de géolocalisation en temps réel. On réfléchit à des solutions simples et non-onéreuses… Quant au site accessible aux PMR qui plus est, il est magnifique, il s’y prête avec un réel un potentiel. D’ailleurs, les artistes ont été bluffés eux aussi. Nous avons fonctionné avec un budget de 1,3 million d’euros contre 7 millions pour La Rochelle. Je sais qu’on peut faire beaucoup mieux et on va s’améliorer. On peut le faire !

Quid des riverains ?
JG : Concernant les riverains et les professionnels, certains n’ont pas été contents en raison du bruit, mais on est dans le dialogue. Il a fallu faire des arbitrages, on a adapté le dispositif. On doit s’améliorer et il y a des points à affiner, celui-là principalement.

Les Francofolies seront-elles de retour sur Saint-Paul l’an prochain ?
JB : J’attends le ressenti des partenaires et celui de la mairie même si je sais qu’elle est consciente du potentiel du site. Je ne veux pas brûler les étapes mais d’ici le mois d’octobre on devrait être fixé. Les dates et le lieu seront à confirmer et si tout se passe bien, on devrait pouvoir annoncer les premiers noms d’ici le début d’année prochaine. Et si on reste sur ce site, les Francos n’auront pas lieu en mars. On réfléchit aussi à faire revenir les Chantiers des Francos.

vw/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

guest
0 Commentaires