Jean-François Hoarau a été élu président de l'université de La Réunion ce lundi 17 février 2025. Il remplace à ce poste Frédéric Miranville écarté de la présidence depuis plusieurs mois. Le nouveau président a été élu par 21 voix contre 14 à son adversaire, Richard Lorion (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
Professeur des universités en sciences économiques et maitre de conférence titulaire à l'Université de La Réunion depuis 2009, Jean-François Hoarau est âgé de 49 ans. Il conduisait la liste "Avenir".
À l’issue de son élection, Jean-François Hoarau a déclaré : "l’Université est au cœur de notre République et les étudiantes et étudiants sont le cœur battant de l’Université. Espace de différences, de débat et de réflexion, elle guide nos actions et nos choix. Assumer la présidence de l’Université de La Réunion est un acte de responsabilité et d’engagement, fruit d’une longue réflexion nourrie par des convictions profondes et un attachement indéfectible à notre territoire".
"Mon parcours, façonné par l’éducation transmise par mes parents, m’a appris l’intégrité, la responsabilité et la persévérance, valeurs que je m’engage à mettre au service de notre institution. L’avenir de notre université repose sur une ambition collective : faire rayonner La Réunion, cultiver l’excellence et accompagner chaque étudiant vers la réussite. Be ambitious ! La mise en commun de nos talents et idées sera la clé de notre succès. Soyons un phare pour l’Indianocéanie, une université où innovation, recherche et enseignement s’entrelacent pour bâtir un avenir durable. Merci de votre engagement et de votre confiance", a-t-il ajouté.
- Une nouvelle dynamique pour l'Université de La Réunion -
Après une période complexe pour l’Université de La Réunion, "ses agents et étudiants, cette nouvelle mandature débute avec des engagements forts. Elle vise à bâtir un espace d’enseignement, de recherche et d’innovation dans le respect des personnes, en surmontant les différences culturelles, en transcendant les divergences politiques et idéologiques, en acceptant la critique et en faisant vivre les débats. L’objectif est que chacun retrouve le goût de l’engagement et que notre institution renoue avec sa vitalité, son rayonnement et sa capacité à inspirer, rassembler et transformer l’avenir pour les étudiants et le territoire", indique l'Université dans un communiqué.
"L’Université de La Réunion, phare académique et scientifique au cœur de l’Indianocéanie, doit aujourd’hui affronter les défis d’un monde où les inégalités se creusent, où les tensions environnementales s’accentuent, où les dynamiques économiques se redessinent. Notre région et l’Indianocéanie ne sont pas épargnées par ces bouleversements. Notre Université possède un potentiel exceptionnel dans des domaines stratégiques tels que la mer, l’environnement, l’énergie et les technologies numériques. Le Président porte l’ambition de mobiliser toutes les ressources et toutes les énergies pour faire de l’Université de La Réunion un acteur incontournable des grandes transitions scientifiques et sociétales à travers une Recherche ambitieuse au rayonnement local, régional et international", poursuit le communiqué.
Pour rappel, a ministre de l'Enseignement supérieur avait annoncé vendredi 6 octobre 2023 la suspension de Frédéric Miranville, ex président de l'Université de La Réunion, de ses fonctions et l'ouverture d'"une procédure disciplinaire" à son encontre, après une enquête ouverte sur des signalements de harcèlement. Une décision rare qui a été prise par Sylvie Retailleau afin de défendre "l’intérêt de l’établissement et de ses personnels".
"Après instruction approfondie des services du ministère et devant la gravité des faits relevés par l'enquête administrative, la ministre (Sylvie Retailleau) a pris la décision, dans l'intérêt de l'établissement et de ses personnels, de suspendre le président de l'université de La Réunion", Frédéric Miranville, "à titre conservatoire, pour une durée d'un an", avait indiqué le ministère dans un communiqué.
- Les félicitations d'Huguette Bello -
Suite à cette élection, Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, réagit : "J’adresse mes plus sincères félicitations à Jean-François Hoarau pour son élection à la présidence de l’université de La Réunion. Son engagement et son parcours témoignent de son attachement à l’excellence académique.
Je suis convaincue que, sous sa direction, l’Université de La Réunion retrouvera de la stabilité et poursuivra son développement, renforçant son rayonnement régional et international, tout en répondant aux défis éducatifs, scientifiques et sociétaux de notre territoire.
Je souhaite à Jean-François Hoarau une pleine réussite dans l’accomplissement de sa mission au service des étudiants, des enseignants-chercheurs et de toute la communauté universitaire. L’Université de La Réunion peut compter sur la Région Réunion pour être un partenaire attentif, engagé et exigeant.
Face aux défis qui se présentent à nous, face aux transitions majeures et aux crises multiples de notre monde, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation doivent constituer pour notre terre de La Réunion un vecteur de progrès social et durable."
www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Où est l'intégrité lorsqu'on est prêt à tout pour être élu Président? Et Mme Bello? Ne fait-elle pas partie de ces personnes qui ont crié au scandale, au vol lorsque Macron a nommé une premier ministre de droite alors que le peuple a voté majoritairement pour le NFP au deuxième tour des législatives? Et maintenant elle félicite une personne qui a volé les élections au personnel de l'UR! Mais jusqu'où s'arrêteront-ils?
Une chose est sure : nou veut pu de Mdoihoma de Saint Louis.
JF Hoarau élu ! Il n’y pas que la région qui y aura mis les grands moyens, madame la maire de st Louis, pourtant pas du même bord, n’a pas hésité à prêter main forte au candidat bien mal en point à l’issue du vote des personnels. Comme quoi en politique on est avant tout une grande famille, n’est-ce pas ? Qu’importe le bord quand l’entraide est nécessaire, les disputes de surface pour la gallérie laissent place à des échanges de bons procédés entre pairs qui vivent les uns comme les autres de la crédulité des électeurs).
Tels les enfants dans le roman d’Hector Malot, nous nous retrouvons « sans famille » : sans famille politique bien sûr. Cette gauche que nous avons tant aimé, que nous avons soutenu depuis des d’années et des années, pour qui nous avons milité avec cœur et acharnement, cette gauche n’est plus la nôtre, elle tire gloire de se conduire exactement pareil que ses prédécesseurs de la pyramide inversée. Hélas force est de constater qu’il n’y a plus aucune étanchéité entre le champ politique et le domaine universitaire, ni la droite ni la gauche ne considèrent l’université autrement que comme un terrain de jeu. Il ne nous reste donc plus, comme le corbeau dans la fable de Lafontaine, qu’à jurer mais un peu tard, qu’on ne nous y reprendra plus.
Le candidat Jean-François Hoarau, aujourd’hui nouveau président, écrivait dans sa profession de foi de campagne : « Mon parcours m’a appris que l’intégrité éclaire les choix ». On saura s’en souvenir et qu’il s’en souvienne lui-aussi.
Nous avons besoin d’unité autant aujourd’hui que hier. Personne n’a envie de se déchirer entre collègues, mais personnes ne devrait avoir envie que notre établissement soit dirigé de l’extérieur (le nouveau président lui-même, il fût un temps pas si lointain, s’insurgeait contre le non-respect de l’indépendance de choix de l’UR et contre les ingérences (https://www.linfo.re/videos?ps=1005696 (à partir de 4’30 et suivantes).
Maintenant ce qui est fait est fait, une large majorité des collègues de l’établissement sera dirigée par un collègue issu d’une liste pour laquelle ils n’ont pas voté. Il revient ad minima au nouveau Président de respecter scrupuleusement son propre programme :
- Réouverture du canal expression libre (on verra quand ce sera fait, techniquement c’est possible en une journée)
- Campagne emplois ambitieuse pour continuer le développement de l’université (on verra bien si le nombre de postes réellement ouverts est à la hauteur de l’ambition affichée)
- Transparence et responsabilité partagée (on verra bien lesquelles et sous quelles modalités)
L’abandon d’un de ses engagements jetterai encore un peu plus d’huile sur le feu et serait un obstacle supplémentaire à l’apaisement.
Une idée qui irait dans le sens de l’apaisement serait que chaque conseil élise son Vice-président (c’était le cas avant la gouvernance de Monsieur Miranville dont les deux candidats ont, durant la campagne, largement critiqué la trop forte centralisation et l’attitude par trop « jupitérienne »). Si chaque vice-président était élu par les membres de son conseil (et non par le seul C.A.), comme cela a été longtemps le cas à l’université de La Réunion, cela offrirait une vision juste et précise des forces en présence. Cela engagerait aussi la responsabilité des VP sur le bon fonctionnement de « leur » conseil. Ce n’est quand même pas la mer à boire.
L’apaisement ? L’unité ? ce ne sont pas des utopies inaccessibles ! Nous étions sur le point d’y arriver avec l’administrateur provisoire, jacques Comby, qui a fait un travail remarquable et dont le rôle majeur n’aura pas été suffisamment souligné.
Haareau se trombe dejà de job il croit qu'il a l'argent à l'UR pour financer un salaire universel étudiant.... alors que seul l'état peut le mettre en oeuvre... je crois qu'il a fumé la moquette ! être président d'université ce n'est pas faire des annonces politiques dont on a pas les moyens... l'argent de l'université c'est pour les formations et les salaires des personnels qui y travaillent... à moins qu'il veuille prendre ces dotations pour en faire autre chose ??? financer un PSG local ???
Il parade ...mais comment il va faire pour remercier en les embauchant ou les promouvant tous ces soutiens sans le CR, le CA restreint car il en a promis des postes... dans les couloirs on entend 1 poste de Pr en staps pour un géographe du sport , 1 poste de Pr pour une certaine sociologie de l'alimentation,
Pour rappel, le scrutin du 12 décembre des personnels de l’Université de La Réunion a permis à la liste RUN (Richard Lorion) de réunir pour le Conseil d’Administration 11 sièges sur 16 dans les collèges des enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs et le soutien à hauteur de 3 voix sur 6 du collège des personnels administratifs et techniques, soit un total de 14 sièges pour la liste RUN contre 8 sièges pour la liste AVENIR. La liste RUN disposait également d’un soutien majoritaire dans les commissions recherche et formation et le conseil académique.
Or il faut savoir que la loi dite « LRU » de 2007, la loi sur les libertés et responsabilités des universités (LRU) réforme les conditions d’exercice de l’autonomie des universités en matière de gestion et de gouvernance. Depuis cette loi, qui a mobilisé une grande majorité des enseignants chercheurs contre son application, le conseil d’administration de l’université est resserré. Il passe de 60 membres en moyenne auparavant à entre 20 et 30 membres. Le nombre de représentants étudiants est réduit à 3, contre une quinzaine. Le CA comporte 7 ou 8 personnalités extérieures dont au moins un chef d’entreprise ou cadre dirigeant. Dans le cas de la Réunion, il s’agissait de 4 personnalités extérieures.
Les critères d’éligibilité étaient les suivant pour faire acte de candidature en qualité de personnalité extérieure :
Une personne assumant des fonctions de direction générale au sein d’une
entreprise ;
Un(e) représentant(e) des organisations représentatives des salariés ;
Un(e) représentant(e) d’une entreprise employant moins de cinq cents salariés ;
Un(e) représentant(e) d’un établissement d’enseignement secondaire.
Lors du scrutin du 07 février, les élus des personnels, des étudiants et les 4 représentants
nommés (Région, Département et Organismes de Recherche) ont donc voté pour 4 personnalités
extérieures représentant le monde socio-économique qui complètent le Conseil
d’Administration.
Lors du scrutin du 17 février 2025, sept sur huit des personnalités extérieures (c’est-à-dire non personnel de l’université) ont voté contre l’expression majoritaire des enseignants chercheurs et BIATSS en renversant le résultant issu des urnes et en élisant J.F Hoarau à la présidence….
Ainsi à l’université de La Réunion, comme en témoigne les précédentes « remontadas » de F. Miranville, une tendance semble se confirmer : » les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu 20:16)
L’article présente de façon partielle les conditions de cette élection.
Pour rappel, le scrutin du 12 décembre des personnels de l’Université de La Réunion a permis à la liste RUN (Richard Lorion) de réunir pour le Conseil d’Administration 11 sièges sur 16 dans les collèges des enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs et le soutien à hauteur de 3 voix sur 6 du collège des personnels administratifs et techniques, soit un total de 14 sièges pour la liste RUN contre 8 sièges pour la liste AVENIR. La liste RUN disposait également d’un soutien majoritaire dans les commissions recherche et formation et le conseil académique.
Or il faut savoir que la loi dite « LRU » de 2007, la loi sur les libertés et responsabilités des universités (LRU) réforme les conditions d’exercice de l’autonomie des universités en matière de gestion et de gouvernance. Depuis cette loi, qui a mobilisé une grande majorité des enseignants chercheurs contre son application, le conseil d’administration de l’université est resserré. Il passe de 60 membres en moyenne auparavant à entre 20 et 30 membres. Le nombre de représentants étudiants est réduit à 3, contre une quinzaine. Le CA comporte 7 ou 8 personnalités extérieures dont au moins un chef d’entreprise ou cadre dirigeant. Dans le cas de la Réunion, il s’agissait de 4 personnalités extérieures.
Les critères d’éligibilité étaient les suivant pour faire acte de candidature en qualité de personnalité extérieure :
Une personne assumant des fonctions de direction générale au sein d’une
entreprise ;
Un(e) représentant(e) des organisations représentatives des salariés ;
Un(e) représentant(e) d’une entreprise employant moins de cinq cents salariés ;
Un(e) représentant(e) d’un établissement d’enseignement secondaire.
Lors du scrutin du 07 février, les élus des personnels, des étudiants et les 4 représentants
nommés (Région, Département et Organismes de Recherche) ont donc voté pour 4 personnalités
extérieures représentant le monde socio-économique qui complètent le Conseil
d’Administration.
Lors du scrutin du 17 février 2025, sept sur huit des personnalités extérieures (c’est-à-dire non personnel de l’université) ont voté contre l’expression majoritaire des enseignants chercheurs et BIATSS en renversant le résultant issu des urnes et en élisant J.F Hoarau à la présidence….
Ainsi à l’université de La Réunion, comme en témoigne les précédentes « remontadas » de F. Miranville, une tendance semble se confirmer : » les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu 20:16)
il est excellent ce garçon
Merci bello.oubli pas mon tit boulot
une personne de gauche dommage que ce soit politisé a la fin avec des communiqué pitoyable
C'est Huguette BELLO qui a gagné. Trop forte!
La cumularde de st louis doit avoir du souci.a se faire
Ben non, justement, elle soutient ce boug là.
Les neveux et colleurs d'affiches ont déjà dégainé leurs CV ! Embauches en vue !
Vive bello.
Miranville.qui a eu des ennuis avec la justice à été favorise par Didier robert lui même qui collectionne les affaires judiciaires.
Et Mdoiihoma y occupe toujours un poste à l'université ?
Non l'administrateur provisoire lui a demandé de démissionné avant Aout car de toute evidence elle était trop payée et occupait un emploi fictif... il a été trop gentil il aurait du l'envoyer au tribunal mais il avait trop de cas à gerer