La CGTR Educ'action réagit, dans un communiqué, suite au départ du recteur de l'académie, Mostafa Fourar. Pour l'organisation syndicale, "ce recteur, le pire que La Réunion n'a jamais connu, a versé avec entrain dans un anti-syndicalisme CGTR primaire et a vidé de tout sens le dialogue social sur lequel il s'est constamment assis dessus". "Personne n'a oublié et nous n'oublierons jamais son mépris du dialogue social", indique-t-elle.
"Notre exigence, maintes fois formulée, d’un retrait du recteur du sol de notre académie a été exaucée, un peu tardivement il est vrai, alors que nos sources en haut lieu le donnait partant en novembre 2012. Les événements à l’université ont prolongé son maintien en poste", explique la CGTR Éduc’action.
Pour le syndicat, on se souviendra du recteur comme d'"un homme qui n'a pas hésité à massacrer socialement des mères de famille vacataires en les licenciant à quelques jours seulement des fêtes de fin d'année" ou d'"un homme qui était en pointe dans la chasse aux niches d’emplois publics". "Il a préféré le monologue, l’absence de concertation et même le recours à la violence sociale. Il laissera la plus mauvaise image qu’un recteur ait pu donné de sa fonction dans notre académie. Il aura réussi le tour de force de faire la quasi unanimité contre lui, élus, comme parents d’élèves et syndicats", poursuit-il.
La CGTR Éduc’action conclut : "quelque soit la personnalité du recteur qui lui succédera, ça ne pourra pas, de toute façon être pire. Notre académie aujourd’hui peut enfin respirer".
