Longtemps resté lettre morte, le projet de création d’une BAC territoriale à La Réunion voit enfin le jour. Relancé dans un contexte de violences urbaines, les syndicats policiers ont fini par convaincre les autorités locales (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
La Réunion se dote enfin d’une brigade anticriminalité (BAC) territoriale. Cette nouvelle unité, qui pourra intervenir sur plusieurs communes de l’île a été relancé en pleine résurgence des violences urbaines à Saint-André et Saint-Denis, a fini par convaincre les autorités.
- Un projet né il y a quatre ans et resté sans réponse -
C’est en 2021 qu’Idris Rangassamy, alors représentant syndical, présente pour la première fois l’idée d’une BAC territoriale adaptée aux réalités de l’île. À l’époque, ni la Direction territoriale de la police nationale (DTPN) ni le préfet ne donnent suite.
C'est suite aux flambées de violences de décembre 2024 et janvier 2025 – avec notamment l’instauration d’un couvre-feu à Saint-André – que le dossier est relancé. Le contexte sécuritaire, marqué par les phénomènes de bandes, donne désormais un nouvel écho au projet.
"On a amené un outil qui répond parfaitement à la thématique du plan anti-bandes du préfet, tout en étant adaptable selon les besoins", souligne le syndicat Alliance Police. La BAC territoriale permettra d’intervenir aussi bien à Saint-André en cas de violences urbaines, qu’au Port ou à Saint-Denis en cas de troubles liés aux bandes.
- Une unité mobile et spécialisée, en attente de renforts -
Composée de policiers spécialement formés, cette brigade aura pour mission d’identifier, interpeller et présenter à la justice les fauteurs de troubles.
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