Attentat de Nice - La France entame le deuil national de trois jours

Daesh revendique, Lahouaiej-Bouhlel se serait "radicalisé très rapidement", l'enquête se poursuit

  • Publié le 16 juillet 2016 à 14:16
Une photo prise le 15 juillet 2016 de la sonnette d'entrée du chauffeur du camion qui a tué au moins 84 personnes à Nice

Deux jours après l'attentat perpétré à Nice et récemment revendiqué par l'Etat islamique, l'enquête se poursuit pour lever les zones d'ombre sur le tueur tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a tué 84 personnes en percutant la foule présente sur la Promenade des Anglais à Nice, dans la soirée du 14 juillet 2016. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré ce samedi : "il semble" que l'auteur de l'attentat de Nice se soit "radicalisé très rapidement". Quatre proches de l'entourage du présumé terroriste ont été arrêtés, tandis que des perquisitions se poursuivent à Nice. Dans le même temps, la France entame son deuil national de trois jours, décrété par le président de la République. (Photo : AFP)

 L'enquête

"Il semble" que l'auteur de l'attentat de Nice se soit "radicalisé très rapidement", a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, évoquant "un attentat d'un type nouveau" qui "montre l'extrême difficulté de la lutte antiterroriste".

Quatre des proches du tueur de Nice ont été interpellés à leur domicile tôt ce samedi matin et ont été placés en garde à vue. Les perquisitions de deux habitations se poursuivent par les polices judiciaire et scientifique dans le centre de la ville. L'ex-femme du conducteur fou est également en garde à vue depuis hier, tandis que l'enquête se poursuit pour tenter de lever les zones d'ombres qui planent sur le profil et le mobile du tueur de 31 ans.

Tunisien, bénéficiant d'une carte de séjour pour résider en France, l'homme ne semble pas être un islamiste radical, puisqu'aucun élément de l'enquête ne permet d'avancer cette information. Pour autant, la piste terroriste reste privilégiée par les enquêteurs, en raison du mode opératoire employé par le Tunisien, qui pourrait s'inscrire dans le projet de tuerie de masse de Daesh.

 

 

L'Etat islamique revendique l'attaque deux jours après

Ce samedi 16 juillet, aux alentours de midi (heure de La Réunion), un communiqué de l'Etat Islamique, par le biais de son agence officielle Ammaq, revendique l'attaque de Nice, perpétrée le soir de la fête nationale et qui a fait 84 morts et une cinquantaine de blessés. Le communiqué, bref et concis, décrit le tueur de 31 ans comme "un soldat" de l'organisation terroriste. Daesh, récupère officiellement la tuerie, bien que de nombreux témoins, voisins ou connaissances du tueur le décrivent comme "quelqu'un de plutôt athée, qui boit de l'alcool et mange du porc, coureur de jupon qui ne respectait pas sa femme et sa belle-famille" selon les explications d'un témoin sur Europe 1. Malgré le mode opératoire, aucun élément de l'enquête ne permet pour le moment de raccorder les faits à une entreprise terroriste ou à l'idéologie islamique radicale.

 

 

Au Gouvernement, on ne s'entend pas

C'est justement le mode opératoire qui fait dire à Manuel Valls, lors du journal de 20h00 de France 2 ce vendredi, que le tueur est " un terroriste, sans doute lié à l'islamisme radical d'une manière ou d'une autre". Quasi-simultanément, sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, donne une version différente et assure que "nous avons un individu qui n'était pas du tout connu des services de renseignement pour des activités liées à l'islamisme radical. Il n'est pas fiché S, il n'est pas au FSPRT, qui est le fichier qui rassemble tous ceux que nous suivons, il ne s'est pas fait connaître pour des activités liées à l'islam radical". 

La fraîche revendication de l'attentat par l'Etat Islamique devrait préciser si Mohammed Lahouaiej-Bouhlel avait des complices dans l'entreprise terroriste. Par ailleurs,  un conseil de défense s'est d'ailleurs tenu ce samedi, en présence du Premier ministre Manuel Valls, du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, et du chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Etaient également présents les principaux responsables du renseignement" indique en substance l'Agence France Presse (AFP).

 

 

"Le chef de l'Etat avait déjà présidé vendredi matin un Conseil de défense, quelques heures après l'attentat qui a fait au moins 84 morts sur la Promenade des Anglais à Nice lors du feu d'artifice pour le 14 juillet" rappelle l'agence.

Immédiatement après ce Conseil, François Hollande a réuni les ministres et secrétaires d'Etat au Palais de l'Elysée.

Pour rappel, le bilan humain s'élève toujours à 84 morts perctués sur deux kilomètres par le camion. Selon les informations de France TV info, provenant d'une source hospitalière, "16 corps de victimes n'ont pas encore été identifiés".  Parmi les victimes se trouvent une dizaine d'enfants, décédés sous les roues du camion fou.  202 personnes sont blessés, dont 52 en "état d'urgence absolue" selon le bilan dressé par le procureur de la République, François Molins.

Les lives Imaz Press et les informations relatives à l'attentat de Nice sont à retrouver ici

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
mehdi mountather
mehdi mountather
9 ans

Les attentats de Gia en Algérie en Europe le 11 Qaeda le 11 le 11 symbole de satan donc ces terroristes Gia Qaeda Daech des diables humains pas des musulmans en Algérie les généraux honnête ont met fin aux généraux complice avec le Gia depuis 2012 la fin du terrorisme en Algérie donc aux généraux honnête en France de mettre fin aux généraux complice avec Daech pour éviter d'autres attentats pire que l'attentat de Paris ou de Nice un homme avertit en vaut deux les complices de ces attentats en France vont mourir comme certains complices de Gia en Algérie arrêt cardiaque tumeur accident de la route crash d'avion.