Au menu du zot lé pa payé pou kroir de cette semaine du lundi 28 novembre au vendredi 2 décembre 2022 : des robots policiers armés à San Francisco pour se défendre contre des situations jugées dangereuses et des moines boudhistes, en Thaïlande qui préfèrent la méthamphétamine à la méditation (Photo AFP)
• La police de San Francisco veut s’équiper de robots dotés d’armes mortelles
La police de San Francisco a déposé une demande auprès du conseil de surveillance de la ville afin d’équiper des robots d’armes létales. Habituellement utilisés pour des déminages, ils aideraient les forces de l’ordre en cas d'urgence. Ces derniers seraient utilisés contre des suspects lorsque les policiers considèrent que "le risque de mort pour les civils ou les officiers est imminent et l'emporte sur toute autre option à la disposition du SFPD (San Francisco Police Department)".
Mais le président du Board of Supervisors, Aaron Peskin, avait souhaité ajouter un alinéa soulignant que “des robots ne pouvaient en aucun cas faire usage de la force contre toute personne”. Un amendement non seulement rejeté par la direction de la police de San Francisco, mais remplacé par un autre qui autorise justement la police à utiliser des robots capables de tuer.
Sollicité par The Verge, un porte-parole du département de police de la ville, Eve Laokwansathitaya, a éclairci les circonstances d’utilisation de ces “robots tueurs” : “Le SFPD n’a aucune sorte de plan spécifique en tête, puisque les opérations inhabituellement dangereuses ou spontanées où le SFPD aurait besoin de fournir une force mortelle via un robot seraient rares et exceptionnelles”.
Pour le moment, le SFPD dispose de 17 robots, dont 12 décrits comme fonctionnels. Mais ces modèles radiocommandés n’ont jamais été utilisés pour attaquer qui que ce soit.
• Thaïlande: des moines bouddhistes préféraient la meth à la méditation
En Thaïlande, un temple bouddhiste s'est retrouvé sans moines après que les religieux qui y officiaient ont tous été testés positifs à la méthamphétamine et ont été immédiatement défroqués, a déclaré mardi un responsable local.
Les quatre moines, dont un abbé, du temple du district rural de Bung Sam Phan, dans la province de Phetchabun ont subi un test de dépistage de drogues lundi. Les tests ont révélé la présence de méthamphétamine, a déclaré le responsable du district, Boonlert Thintapthai. Les moines ont été envoyés dans une clinique pour suivre une cure de désintoxication, a précisé le responsable.
«Le temple est maintenant vide de moines et les villageois voisins s'inquiètent de ne pas pouvoir faire de cérémonies de mérite», a-t-il ajouté. La réalisation de mérites implique que les fidèles donnent de la nourriture aux moines en guise de bonne action. Boonlert Thintapthai a déclaré que d'autres moines seraient envoyés au temple pour permettre aux villageois de s'acquitter de leurs obligations religieuses.
Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la Thaïlande est un important pays de transit pour la méthamphétamine qui afflue de l'État Shan, en Birmanie, via le Laos. Dans la rue, les pilules se vendent pour moins de 20 bahts (environ 50 centimes d'euros). Les autorités de toute l'Asie du Sud-Est ont effectué des saisies record de méthamphétamine ces dernières années.