Ce mardi matin 30 janvier 2018, une trentaine de grévistes s'est rassemblée devant le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) de Saint-Denis. Ils protestent contre la plan social prévu et évoquent 80 potentielles suppressions d'emplois. Le président Ibrahim Patel parle quant à lui de moins d'une trentaine de suppressions de postes. (Photo RB/Imaz Press)
Parallèlement, le président de la CCIR a présenté ses voeux à la presse en fin de matinée. "Tous ensemble, tous ensemble", a-t-on pu entendre en guise de slogans, scandés depuis l'extérieur et la rue de Paris, siège de la Chambre. En face du bâtiment, la trentaine de manifestants a continué à manifester son désaccord face au plan social prévu. Corine Ramoune, déléguée syndicale CGTR l'affirme : "On va perdre notre emploi. Il n'y a plus de communication, plus d'information... On veut savoir quels sont les critères de licenciement".
Mouvement de grève à la CCIR - Les grévistes protestent contre le plan social qui prévoit des suppressions d'emplois pic.twitter.com/t9lwWRL1cH
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 30 janvier 2018
Parmi les revendications figure aussi la demande de participation des élus à l'effort de diminution des dépenses (billets d'avions, frais de mission et de déplacements et autres cocktails).
Le syndicat a aussi été reçu lundi soir par le président de la Chambre consulaire. Mais aucune information concernant la procédure n'a été communiquée aux représentants. Corine Ramoune le regrette. Le président Ibrahim Patel s'en explique.
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"J'ai reçu longuement la CGTR pour discuter mais je ne peux pas leur communiquer la procédure. Je prends mes responsabilités. J'ai dit en janvier 2017 que si le gouvernement continuait à nous ponctionner à nouveau avec la taxe des frais de chambre, je ferai un plan social. La CCI est délesté de 3 millions d'euros par an", indique-t-il durant la présentation de ses vœux aux médias.
Ce mardi matin 30 janvier 2018, une trentaine de grévistes s'est rassemblée devant la Chambre de Commerce Saint-Denis. Ils protestent contre la plan social prévu et évoquent 80 potentielles suppressions d'emplois. Le président Patel parle lui d'une trentaine de suppressions pic.twitter.com/czr8rjUprI
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Il endosse la responsabilité de ce plan social commandé selon lui par la ponction de la taxe pour frais de Chambre. Ce plan s'effectuera en deux parties. Une première partie en juin 2018 avec un audit. Une seconde en décembre. Selon lui, moins d'une trentaine de personnes partira "hors départ volontaire."
Il endosse la responsabilité de ce plan social commandé selon lui par la ponction de la taxe pour frais de Chambre. Ce plan s'effectuera en deux parties. elon lui, moins d'une trentaine de personnes partira "hors départ volontaire." pic.twitter.com/fwOl33qtKr
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"Peu de personnes sont concernées par ce plan. Les élus sont avec moi. Je ne fais pas ce plan par gaieté de cœur. Je n'ai jamais été contre une grève. C'est le droit des syndicats. Les Chambres de commerce en métropole ont fait des licenciements massifs", ajoute Ibrahim Patel.
Les grévistes vont, eux, devoir réfléchir à la suite du mouvement. Ils se réuniront lors d'une assemblée générale ce mardi afin de décider de reconduire ou non la grève.
mp/rb/ts/www.ipreunion.com


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