Attentat de Nice - Plusieurs dizaines de personnes sur Parvis des droits de l'Homme de Champ Fleuri (PHOTOS - VIDÉO - AUDIO)

Encore une fois, La Réunion rend hommage aux victimes de la barbarie

  • Publié le 17 juillet 2016 à 18:47
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Réunies sur le Parvis des Droits de l'Homme à Champ Fleuri, plusieurs dizaines de personnes ont répondu présentes à l'appel lancé par le dialogue inter-religieux de La Réunion. Le Préfet Dominique Sorain, Thierry Robert ou encore Monique Orphé faisaient partie des personnalités venues ce dimanche 17 juillet 2016. Discours et prières ont raisonné en hommage aux 84 victimes de Nice, comptant une dizaine d'enfants. Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, La Réunion se recueille à nouveau pour les innocents décédés de la folie terroriste.

Une fois de plus, une fois de trop. Ce dimanche 17 juillet 2016, un rassemblement, en hommage aux 84 victimes de l'attentat de Nice survenu le soir du 14 juillet s'est déroulé sur le parvis des Droits de l'Homme de Champ Fleuri à Saint-Denis. L'invitation, lancée par le dialogue inter-religieux a donné lieu à une réunion d'une centaine de personnes, issues de toute confession et de tous horizons.

 

Parmi la foule, les élus de la ville de Saint-Denis, la députée Monique Orphé, le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert, et le préfet de La Réunion, Dominique Sorain. Ce dernier, a exprimé toute sa solidarité aux familles des victimes de Nice, mortes sous les roues d'un terroriste soucieux de tuer en masse.

Depuis les attentats perpétrés au siège du journal satirique Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, 230 personnes sont décédées dans les attentats terroristes perpétrés en France. Monique Orphé, qui a assité à la cérémonie, espère que les Français ne cèdent pas à la panique.

"Ne pas avoir peur n'est pas facile" confiait alors un couple originaire du Sud de la France, venu participer au rassemblement. Il était donc important de montrer le vivre-ensemble de La Réunion à travers cette cérémonie, à laquelle les membres du dialogue inter-religieux ont porté une voix commune. Après les discours, pour dénoncer, la haine, "la barbarie" avec laquelle cet attentat a été assuré et revendiqué, est venu le temps du recueillement. Les représentants catholique, musulman et tamoule ont alors assisté à une prière commune, en signe d'union et de solidarité.

 

L'émotion était quelques fois palpable dans la foule où des résidents réunionnais ont perdu des proches dans cet attentat. Modestement, tous ont tenu à être présent pour le symbole, même si dans la pensée générale, l'attentat de Nice ne sera pas le dernier à toucher la France.

 

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