Sept hommes sri lankais ont été expulsés ce lundi 18 septembre 2023 vers Colombo. L'un d'entre eux, Rusgan, avait pourtant une audience en référé-liberté la même journée. La préfecture se défend d'une expulsion illégale, indiquant ce mercredi que "son éloignement vers son pays d'origine était programmé depuis plusieurs jours et le référé liberté, intervenant entre temps, n'avait pas de caractère suspensif en droit" (Photo d'archive rb/www.imazpress.com)
Dans un commiqué publié ce mercredi, la préfecture tient à rappeler que "le ressortissant Srilankais, en situation irrégulière sur le territoire français, a déposé une demande d'asile qui a été rejetée par l'OFPRA". "Contestant cette décision, il a exercé un recours devant la CNDA, recours qui a également été rejeté" précisent les autorités.
Rusgan était arrivé dans l'île en 2018.
Une obligation de quitter le territoire français a été prononcée à son encontre. "La juridiction administrative a par ailleurs confirmé la légalité de cette OQTF. L'intéressé a demandé le réexamen de sa demande d'asile devant l'OFRPA, réexamen considéré comme irrecevable" détaille la préfecture.
Son placement en rétention a été prononcé et confirmé par le juge judiciaire (JLD). "Son éloignement vers son pays d'origine était programmé depuis plusieurs jours et le référé liberté, intervenant entre temps, n'avait pas de caractère suspensif en droit. C'est la raison pour laquelle l'opération de reconduite a été maintenue" conclut l'administration.
Pour rappel, ce lundi 18 septembre 2023, tôt dans la matinée, sept migrants Sri Lankais ont été expulsés vers leur pays. Ils avaient été placés en centre de rétention administrative (CRA) la semaine dernière. L'un des hommes expulsés devait pourtant comparaître devant le tribunal ce lundi après-midi pour une audience en référé-liberté. Les associations Ansamb OI et Réunion solidarité migrants ont dénoncé une "expulsion illégale".
Ce sont environ 400 Sri Lankais qui sont arrivés entre 2018 et 2023 à La Réunion, dont plus de la moitié a été expulsée désormais.
Selon nos informations le coût de l'affrètement, avion et équipage, s'élèverait à 250.000 euros. À ce montant il faut ajouter la prise en charge des policiers composant l'escorte, qui sont au nombre de deux par personne expulsée.
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Toutes personnes qui entrent illégalement sur notre
Territoire doit être automatiquement expulsé,sans aucune discussion un point c'est tout .
Un migrant expulsé,ne doit en
de leurs fonctions.