Du riz basmati, fortement apprĂ©ciĂ© des consommateurs, ne serait "pas conforme Ă la rĂ©glementation" a affirmĂ© ce mardi 5 novembre 2018 Marc Gautheron, directeur gĂ©nĂ©ral de Soboriz. C'est aprĂšs avoir "fait analyser 19 riz basmati importĂ©s (par les concurrents de soboriz - ndlr), non transformĂ©s Ă La RĂ©union" que la principale entreprise importatrice de riz dans l'Ăźle est arrivĂ©e Ă cette conclusion. Les RĂ©unionnais consomment en moyenne 50 kilos de riz par an et par personne. MĂȘme si ce chiffre baisse depuis plusieurs annĂ©es, il est 11 fois supĂ©rieur Ă la consommation des europĂ©ens, qui est de 4,5kg par an. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
ConfrontĂ©s Ă des difficultĂ©s dâapprovisionnement, "nous avons voulu savoir comment procĂ©daient nos concurrents importateurs" lĂąche le directeur gĂ©nĂ©ral. "Depuis 2018, nous avons fait analyser 19 riz basmati importĂ©s, non transformĂ©s Ă La RĂ©union. Aucun de ces produits, prĂ©levĂ©s dans les points de vente rĂ©unionnais, nâĂ©tait conforme Ă la rĂ©glementation" s'insurge-il
Les normes sanitaires de lâUnion europĂ©ennes "sont souvent mal ou pas du tout appliquĂ©es dans les pays exportateurs, et certains nĂ©gociants ne contrĂŽlent pas suffisamment la qualitĂ© ni la loyautĂ© des produits quâils commercialisent Ă La RĂ©union" assĂšne Marc Gautheron.
"Un produit transformĂ© Ă La RĂ©union garantira mieux le respect des rĂšglementations, auxquelles tout opĂ©rateur doit se conformer" ajoute-t-il. "Soboriz contrĂŽle dĂšs lâorigine le riz brun (cargo), puis tout au long de sa transformation le produit semi-fini, et jusquâĂ la livraison" afin que "le produit fini proposĂ© au consommateur" soit "conforme aux rĂšglements europĂ©ens qui garantissent un produit sain et sincĂšre" dit-il encore.
AprĂšs avoir constatĂ© que les riz provenant dâInde et du Pakistan prĂ©sentaient des risques particuliers, Patrick Barjonet, responsable dâexploitation de Soboriz, affirme que son entreprise a mis en place des contrĂŽles renforcĂ©s pour tous ses achats de riz basmati.
Une sociĂ©tĂ© de contrĂŽle indĂ©pendante, Ă©chantillonne le riz dans le pays dâorigine. "Les analyses partent en Allemagne ou Ă Maurice dans un laboratoire agréé. Si le produit nâest pas conforme nous refusons le lot et demandons Ă la sociĂ©tĂ© de contrĂŽle dâĂ©chantillonner un nouveau lot" explique Patrick Barjonet
"Ces prĂ©cautions ont des consĂ©quences sur nos approvisionnements" note le responsable dâexploitation. "Nous arrĂȘtons de travailler avec les fournisseurs qui ne parviennent pas Ă respecter notre cahier des charges. Et les refus rĂ©pĂ©tĂ©s de lots, suite Ă nos contrĂŽles, nous ont parfois mis en rupture de stock" poursuit-il.
Alertée, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) procÚde à des contrÎles. Des sanctions sont à prévoir si des infractions sont constatée à la suite des ces investigations.
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Mais que font les contrĂ'leurs? Et depuis combien de temps absorbe t'on ces merdes? Bravo, ça tombe bien, on avait besoin de ça... Pesticides, pesticides de merde, il faut arrĂȘter avec ça...
Un monde Ă l'envers ! DGCCRF attend l'alerte lancĂ©e par SOBORIZ pour contrĂ'ler la qualitĂ© des riz importĂ©s ! Cela fait peur !
AprĂ©s la leucose bovine qui affĂ©cte le boeuf pays, voila le riz basmati qui ne respĂ©cte pas la rĂ©glementation et qui peut ĂȘtre nĂ©faste pour nous,nos enfants et nos petits enfants.ArrĂȘtons le massacre. Les autoritĂ©s doivent rĂ©agirde toute urgence avec un Ă©tiquetage "RESPECT DE LA REGLEMENTATION" . La marque le "FORBAN" dit respĂ©cter la rĂ©glementation.En attendant que chaque marque clarifie sa situation , les consommateurs de riz Ă la REUNION doivent choisir en connaissance de cause , faire bouger les lignes et ne plus consommer de riz douteux.