Jugés en juin pour avoir introduit à La Réunion 2 kg de cocaïne et 16 kg de cannabis, Kevin A. et Romain L. comparaissaient ce jeudi 7 août 2025 devant la cour d’appel de Saint-Denis. En première instance, ils avaient écopé de deux ans et dix-huit mois de prison ferme. Mais pour le parquet, ces peines sont largement insuffisantes : il estime que les deux prévenus transportaient chacun l’équivalent de 2,4 millions d’euros de stupéfiants. Cinq ans de prison et 10.000 euros d’amende ont été requis contre eux. Décision attendue le 21 août (Photo www.imazpress.com)
Jugés en première instance en juin dernier, Kevin A., 24 ans, et Romain L., 26 ans, avaient été condamnés à deux ans et dix-huit mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants entre l’Hexagone et La Réunion. Mais le parquet de Saint-Denis, estimant les peines trop légères au regard des faits, a fait appel. Ce jeudi 7 août 2025, les deux jeunes hommes comparaissaient donc à nouveau devant les juges de la rue
Le 10 mai 2025, Kevin A. était interpellé à l’aéroport Roland-Garros alors qu'il montait dans un taxi. Dans ses valises : 2 kg de cocaïne et 16 kg de cannabis. Valeur estimée à l’époque : 1,5 million d’euros. Il avait ensuite mis en cause Romain L., rencontré récemment, affirmant qu’il avait effectué le voyage avec lui et transportait également une valise.
Cette seconde valise n’a jamais été retrouvée.
- Des prévenus détachés ou mutiques -
Ce jeudi 7, l’audience a laissé une impression mitigée. Kevin A., passe l’essentiel du procès à échanger des regards appuyés avec une jeune femme assise dans le prétoire. Romain L., lui, semble totalement déconnecté, fixant le mur d’en face d’un air vide. Aucun des deux ne donne davantage d’éléments qu’en première instance.
Kevin A. admet qu’à l’aller, il avait transporté 250.000 euros scotchés sur son torse, en compagnie de Romain L. Mais sur le reste, il garde le silence : "Je ne dirai rien sur la façon dont j’ai été recruté", lance-t-il. Romain L. adopte la même stratégie : mutisme total.
L’avocate générale, agacée par cette posture, ne mâche pas ses mots. Elle rappelle que les incohérences dans les déclarations sont nombreuses, que la version touristique donnée par Romain L. ne tient pas une seconde, et que les personnalités des deux jeunes ne permettent pas d’alléger leur responsabilité.
- Des “pauvres garçons” vraiment ? -
"L’un dit qu’il est sans-abri, l’autre ne se préoccuper que de son enfant placé. Mais entre-temps, ils ramènent potentiellement pour plus de cinq millions d’euros de drogue à La Réunion", tonne l’avocate générale. Car pour le parquet, pas de doute : Romain L. transportait, lui aussi, une valise équivalente. Soit un total, pour le binôme, estimé à plus de cinq millions d’euros.
"Peu importe la quantité, ils se disent simples mules. Mais dans le narcotrafic, on doit s’attaquer à tous les maillons", martèle la représentante de l’accusation. Elle s’insurge contre la "naïveté" d’une défense qui tente d’émouvoir en évoquant le parcours de vie chaotique des deux mis en cause.
Elle requiert cinq ans d’emprisonnement et 10.000 euros d’amende pour chacun.
- Défenses en désaccord avec le parquet -
Pour Me Yannick Carlet, avocat de Romain L., les charges sont faibles. "Aucune valise retrouvée. Aucun enregistrement. Juste une mise en cause par un co-prévenu", rappelle-t-il. "Dans le doute, la peine requise est bien lourde", estime le conseil.
Me Sarah Daverio, conseil de Kevin A., plaide, elle, pour la réinsertion plutôt que la sanction lourde. "On suppose beaucoup, mais on ne prouve rien. Et ce n’est pas en distribuant des peines plus lourdes qu’on combattra le narcotrafic", dit-elle. "Ce sont des jeunes égarés, pas des trafiquants chevronnés".
La cour après avoir entendu tous ces arguements rendra sa décision sera rendue le 21 août 2025.
is/www.imazpress.com/redac@
L'humanité ne peut faire obstacle aux droits des victimes et de leur famille,dont la liste s'allonge de jours en jour , comme des agneaux sur l'hôtel du terrorisme, des serial killer des narcotrafiquants des violeurs d'enfants ainsi que le crime de l'est- majesté .
Que représente aujourd'hui, l'emblème de lajustice entre poids et mesure et son glaive pour ces bouchers et pour nous.
Adaptonsles lois aux circonstances changeantes.
Nous sommes tous responsable de ce laxisme prenons des mesures qui feront réfléchir.La peine de mort doit être rétablie dans des cas bienencadrées : terrorisme, serial killer, narcotrafiquants, violeurs d'enfants et ainsi que le crime de l'est- majesté , elle permettrait d'éviter que descriminels endurcis deviennent les symbol de notre société.
La passion criminelle n'estpas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions mais la mort metun terme à leur carrière dans les pays ou le Pacte international relatif audroit civils et politique les protègent.
Les consortiums mafieux protègent leur exécutants, l'europe est le siège des agro-mafia, les plus dangereuses au monde après ceux de la drogue. Elles blanchissent l'argent sale en créant des entreprises.
Tout s'achète, c'est une question de prix.
IL y peu d'hommes de l'envergure des Juges, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, concernant nos chevalier des temps modernes le Juge Pierre Michel et le Juge Renaud Van Ruymbeke.
Le journaliste Denis Robert enfant d'Emile Zola . ''L'affaire des frégates de Taïwan" ou certaines personnes liées à ce dossier ont trouvé la mort d'une manière inexpliquée.
Entre 10 à 15 ans de prison, ça donnerait à réfléchir. Enfin, pas certain.
legalisation!!! les saisies ne font que faire grimper les prix et enrichir les dealers!
Vraiment n'importe quoi. Comment peut-on dire de telles âneries. La solution de facilité pour les abrutis. En plus,donner la gestion de celà aux dealers pendant qu'on y est.
Les mules ? Que des bras cassés ?
Sans doute pas !
Peine exemplaire, la Réunion devient le terreau de la drogue. Halte aux trafiquants....