La neuvième Université de la communication et de l'océan Indien a été inauguré mardi matin 20 avril 2004. Jusqu'au 23 avril à La Saline, une centaine d'invités dont Jean-Marie Le Clézio, Hervé Bourges et Bernard Cerquiglini débattront autour de "La nouvelle mondialisation".
Pour cette 9e édition qui se déroule 20 au 23 avril au village des Argonautes à La Saline, l'Université de la communication de l'océan Indien (UCOI) a pour thème la nouvelle mondialisation. "Ce sera la troisième année consécutive que nous consacrerons à la thématique de la mondialisation. Nous achèverons notre périple en définissant du mieux que nous le pourrons les contours d'une nouvelle mondialisation où la multiplication des échanges et des réseaux permettra la prise en compte économique et sociale des peuples et l'expression des cultures", explique en préambule Roger Ramchetty, le délégué général de l'UCOI.Tribunes et débats
Comme chaque année, des tribunes, des débats et des rencontres entre professionnelles permettront aux participants d'échanger leurs points de vue. Ils évoqueront aussi bien la technopole de la Réunion que la production audiovisuelle, le développement du haut débit, les enjeux éthiques du numérique ou la dématérialisation des marchés publics. L'UCOI aura pour l'occasion quelques invités de marque, comme l'écrivain Jean-Marie Le Clézio, le président de l'Union de la presse, Hervé Bourges, française, ou le délégué général à la langue française et aux langues de France, Bernard Cerquiglini. Ce dernier animera une tribune sur "la politique de la diversité linguistique". Il s'agira de savoir comment "après des siècles de monolinguisme, la France s'ouvre à la diversité linguistique". Un sujet qui devrait être particulièrement animé.
Une quinzaine d'exposants
L'UCOI accueillera par ailleurs dans son village une quinzaine d'exposants, dont la Région le Département mais aussi la fédération des radios associatives, la chambre de commerce et quelques entreprises privés comme Outremer Télécom et SFR. A noter aussi que le rectorat a choisi de profiter de cet événement pour organiser la finale régionale de Soft qui peut, un concours mettant en compétition cinq collèges et cinq lycées. L'occasion de découvrir comment les jeunes abordent la mondialisation.
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