Le groupe réunionnais SAB (Société Adrien Bellier), actionnaire majoritaire de Make Distribution exploitant les quatre enseignes Run Market, de l'île et le groupe mauricien IBL Ltd sont entrés "en négociations exclusives" concernant l'avenir des quatre surfaces de vente et des 750 salariés. Cette annonce faite par communiqué vient alors que la présidente de Région, Huguette Bello, avait renouvelé dans l'après-midi son opposition au rachat de l'enseigne par le groupe mauricien
Le groupe réunionnais SAB et le groupe mauricien IBL Ltd ont conclu ce jour (vendredi - ndlr) un accord d’exclusivité dans la perspective d’un partenariat capitalistique équilibré et nécessitant la présentation d'un plan de restructuration de Make Distribution , sur le périmètre actuel des 4 hypermarchés de Chaudron, Savannah (Saint Paul), Sainte-Marie et Saint-André" indiquent les deux partenaires dans leur communiqué.
"Ce plan de restructuration implique de rentrer en négociation au plus vite, et à un rythme soutenu, avec les créanciers, fournisseurs et salariés de l'entreprise, sous réserve de l'autorisation des autorités compétentes, afin de maximiser ses chances de succès et offrir le meilleur avenir à Make Distribution" ajoutent les deux partenaires.
Dans l'après-midi de vendredi, Huguette Bello s'était inquiété de l'éventuel rachat de Run Market par IBL. "Si le groupe mauricien I.B.L. était retenu pour la reprise de Run Market au détriment d’une offre réunionnaise, il s’agirait là, non seulement, d’un mauvais signal pour les acteurs réunionnais. Mais il n’y aurait également plus aucune garantie pour l’avenir car il est bien évident que les décisions prises par I.B.L. ne se feraient pas en fonction des intérêts de La Réunion mais d’intérêts propres au groupe mauricien" a déclaré la présidente du conseil régional dans un communiqué.
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Huguette Bello a aussi souligné que "la Région Réunion a (...) une triple préoccupation. D’abord, éviter toute position de monopole pour maintenir un équilibre de marché. Ensuite, sauvegarder les intérêts de la production locale et des chaînes de valeur liées à l’agriculture et l’industrie réunionnaises. Enfin, bien entendu, préserver les emplois".
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