Alors qu'une nouvelle réunion est prévue en préfecture ce lundi 13 août 2012 dans l'après-midi entre l'association des maires de La Réunion et le secrétaire général de la préfecture Xavier Brunetière sur la problématique des contrats aidés, les organisations syndicales, SDU-CLIAS 974 et la FSU, annonce, dans un communiqué, qu'elles déposeront un préavis de grève si "aucune solution n'est proposée" dès la rentrée. Elles appellent également "les politiques à s'engager pour un quota d'emplois pérennes". Nous publions ci-dessous le communiqué.
"La décision de la grande majorité des maires de notre département de ne pas assurer la rentrée sans garantie de disposer d'un nombre suffisant de personnels en contrat aidé illustre le malaise profond de l'ensemble des services publics qui n'ont aujourd'hui plus les moyens de leurs missions.Alors que d'un côté, le Président Hollande a promis de rétablir les postes supprimés par l'ancien gouvernement dans l'Education Nationale, de l'autre, son gouvernement réduit de manière drastique le nombre d' emplois aidés accordés à la Réunion.
Dans le contexte économique et social dégradé que nous connaissons, La Réunion ne peut se permettre de faire une rentrée avec du personnel en moins, aussi bien dans les écoles que dans les collèges et lycées qui sont aussi touchés par cette nouvelle politique d'austérité.
Et même si le Sdu-Clias et la FSU ont toujours plaidé pour des emplois pérennes, nous demandons que dans l'immédiat le quota nécessaire d'emplois aidés soit accordé à l'académie avec aux différents niveaux (mairie, conseil général, région) une véritable politique de formation et de titularisation de ces personnels qui font fonctionner nos services publics depuis des années sans perspective d'avenir.
Le Sdu-Clias déposera un préavis de grève dès la rentrée si aucune solution n'est proposée d'ici-là et appelle d'ores et déjà nos politiques à s'engager pour un quota d'emplois pérennes, car les emplois aidés n'ont pas vocation à durer".
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