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LIVE: Donald Trump élu 45ème président des Etats-Unis

  • Publié le 9 novembre 2016 à 12:29

Donald Trump est élu 45ème président des Etats-Unis ce mercredi 9 novembre 2016. Cette élection, qualifiée de "séisme mondial" par les médias était totalement inattendue. L'impensable s'est donc produit : un milliardaire populiste, misogyne et aux propos souvent qualifiés de xénophobes a été élu à la tête le plus puissant du monde

• 13h32 : François Hollande a félicité Donald Trump pour sa victoire, "comme il est naturel entre deux chefs d'Etat démocratiques", soulignant toutefois que l'élection du républicain à la tête des Etats-Unis "ouvre une période d'incertitude".

• 12h35 : La victoire de Donald Trump affole les places boursières partout dans le monde

• 12h26 : Sur les réseaux sociaux les médias et les internautes continuent d'user de la dérision pour exprimer leur étonnemment et leur déception. Le Daily Mirror par exemple souligne que les Simpson avaient prédit l'élection de Donald Trump il y a 16 ans

 

12h15 : Excessif, impulsif, sans la moindre expérience politique, Donald Trump n'avait au départ aucune des qualités requises pour prétendre entrer à la Maison Blanche. Mais avec son énergie inépuisable et son égo surdimensionné, le milliardaire républicain de 70 ans a déjoué tous les pronostics lors d'une élection aux allures de séisme politique.

11h59 : Donald Trump appelle au rassemblement de son peuple. "Il est temps de panser les plaies de la division et de se réunir. Il est temps de se rassember comme un peuple unifié. Je serais le président de tous les Américains".

11h555 : le prochain locataire de la Maison Blanche dit avoir félicité Hilary Cliton, "elle s'est bien battue et nous lui devons énormement pour les services qu'elle a rendu à notre pays, je le dis très sincèrment"

• 11h46 : Donald Trump fait son entrée sur la scène de la grande salle de la Trump tower à New York. Il va prononcer son premier discours de président

• 11h41 : Hilary Clinton vient de téléphoner à Donald Trump pour le féliciter et reconnnaître sa défaite

 

11h05 : Il n'y aura pas de discours d'Hilary Clinton annonce John Podesta, son directeur de campagne. Il a demandé aux militants d'aller se coucher. "Tout le monde devrait rentrer chez lui, nous en dirons plus demain", a-t-il déclaré. "Elle n'en a pas encore fini", a-t-il ajouté. La candidate démocrate ne s'exprimera pas avant la fin du décompte des bulletins. Pour le moment les Démocrates n'ont donné aucune indication sur une éventuelle contestation des résultats et un recomptage des suffrages. Dans plusieurs Etats, l'écart de voix est très faible.

11h:03 : Gerard Arnaud, ambassadeur de France aux Etats-Unis, écrit sur compte twitter Elections américaines:"Après (le) Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s'effondre devant nos yeux. Un vertige." Le diplomat a ensuite retiré son post

 

• 11h : Pour rappel "le programme économique du républicain pioche dans des idées tant libérales que protectionnistes, avec une critique des élites, mais l'enrichissement demeure une valeur cardinale" écrit lexpress.fr.

• 10h45 : Pour rappel,  Donald Trump a souligné le 31 août 2016 que que les Etats-Unis avaient le droit "de construire un mur" à leur frontière avec le Mexique. Il a aussi précisé qu'il reviendrait aux Mexicains de payer la constrution de ce mur

Sur les réseaux sociaux, les statuts de citoyens d'origine mexicaines se multiplient, nombreux ceux qui évoquent la possibilité de quitter le pays, plus ou moins sérieuse

                                                            

• 10h41 : "Je suis Blanc et d'un milieu aisé, donc cela va être moins dur pour moi, mais je pense aux Noirs, aux Musulmans, aux pauvres, cela va être terrible" commente un électeur démocrate interrogé par France Inter

• 10h40 : Donald Trump remporte la Pennsylvanie. Il est maintenant certain de gagner.

• 10h38 : "Je ne suis pas croyante, mais je prie", dit à l'AFP Anabel Evora, 51 ans, originaire du Tennessee, en s'accrochant sans trop y croire à un ultime espoir. "Je suis triste. Je crois que je vais pleurer".

• 10h30 : En France, Marine Le Pen félicite Donald Trump pour "son avance" et "le peuple américain libre"

• 10h17 : Au QG de Donald Trump, la fête a déjà commencé. Hilary Clinton ne s'est pas montrée. Les derniers résultats partiels donnent 238 électeurs an candidat républicain et 215 à la candidate démocrate. Il faut 270 voix pour remporter l'élection.

• 10h10 : Inquiets de la probable victoire de Donald Trump, de nombreux Américains veulent déménager au Canada. "Le site d'information sur l'immigration au Canada (en anglais) est tombé en raison d'une trop forte affluence", annonce francetvinfor.fr.

• 10h05 : En France, en Europe, en Asie, comme aux États-Unis la presse parle de "séisme" et de "cataclysme",

• 10h : Sur les réseaux sociaux le internautes choisissent la dérision pour exprimer leurs craintes et leur étonnement face au très inattendu résultat de la présidentielle

 

 

 

 

• 9h50 : Les marchés américains dévissaient de plus de 5% sur les contrats à terme alors que le candidat républicain Donald Trump consolidait son avance sur sa rivale démocrate Hillary Clinton .

• 9h53 : Il ne manque plus que 26 votes à Trump pour remporter l'élection. Les supporters d'Hillary Clinton sont déjà en larmes et semblent avoir perdu espoir.

9h36: Net avantage pour Trump, qui totalise 244 votes selon les dernières animations, alors que 270 sont nécessaires pour remporter l'élection. Clinton créditée de 215 votes.

• 9h08 : Trump continue la course en tête : 244 votes contre 209 pour Clinton. Trump remporterait l'Iowa.

• 8h57 : Trump toujours donné en tête avec 238 votes contre 209, avec près de 70% des bulletins dépouillés

 

 

 

• 8h51 : Selon les dernières estimations, Donald Trump totalise 232 votes contre 209 pour Hillary Clinton

• 8h17 : Donald Trump remporte l'Etat-clé de Floride

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a remporté l'Etat-clé de Floride et ses 29 grands électeurs, portant un coup très dur à son adversaire Hillary Clinton, ont annoncé des chaînes de télévision.

8h09: Les partisans de Donald Trump reprennent confiance

"Personne ne peut attribuer (la victoire), nous sommes extrêmement nerveux, c'est dingue. Ca va se jouer sur le fil", a commenté Omarosa Manigault, ancienne participante à l'émission de télé-réalité "The Apprentice", animée pendant des années par Donald Trump.

 

 

 

7h31: Hillary Clinton remporte l'Etat-clé de Virginie, selon les médias

7h29: Donald Trump remporte l'Etat-clé de l'Ohio, selon les télévisions

7h13: Les résultats favorables à Trump font dévisser les marchés américains

www.ipreunion.com avec AFP

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3 Commentaires
LUTTE OUVRIERE
LUTTE OUVRIERE
7 ans

TRUMP L'EMPORTE SUR CLINTON : UN CIRQUE ELECTORAL OU LE CAPITAL GAGNE A TOUT COUP

La victoire de Trump aux élections américaines a déjoué la plupart des pronostics. En France bien des journalistes et des politiciens cachent mal leur dépit de voir un candidat ayant fait une campagne aussi démagogique parvenir à l’emporter.

Mais toute une partie de la population qui vote traditionnellement pour les Républicains, s’est reconnue dans le discours anti-mexicain ou anti-musulman de Trump et n’est certainement pas fâchée de voir tourner la page d’un président noir qu’elle n’avait pas accepté. L’électorat évangélique, très conservateur et traditionnellement républicain, se pinçait le nez pour voter Trump, un homme marié trois fois, et manifestement plus prédateur sexuel que grenouille de bénitier. Mais l’aversion pour les Démocrates l’a emporté.

Trump l’a aussi emporté dans des États industriels du Midwest, non seulement l’Ohio, un des « swing states », un État basculant tantôt du côté républicain, tantôt du côté démocrate, mais aussi dans le Michigan, traditionnellement acquis aux Démocrates. Dans ces États, les fermetures d’usines se sont multipliées et la condition ouvrière s’est dégradée. Même les salariés qui gardaient leur emploi ont souvent vu leur contrat de travail renégocié à la baisse, en termes de régime de retraite ou de salaire. La campagne démagogique de Trump pour le protectionnisme et contre les « délocalisations » a porté.

Trump a également repris des thèmes du mouvement contestataire « Occupy Wall Street », contre le « système », en dénonçant par exemple la hausse des cotisations qui a accompagné la réforme de l’assurance-maladie dont Obama est si fier. Dans ces États, les hommes blancs ont largement voté pour Trump ; par exemple, deux tiers des hommes blancs de l’Ohio ont voté pour Trump, contre seulement un tiers pour Clinton ; dans le Michigan, 64 % des hommes blancs auraient voté pour Trump, 28 % pour Clinton.

Certes, 88 % des Afro-Américains et 65 % des Hispaniques auraient voté pour Clinton. Mais ils ne représentent qu’une minorité de l’électorat, et ils ne se sont pas mobilisés plus massivement pour la championne de Wall Street. Toute une partie de la population, notamment sa fraction la plus pauvre, ne vote pas : soit elle n’est pas inscrite sur les listes électorales, soit elle n’en a pas le droit après une condamnation, ce qui est le cas pour six millions de personnes. Soit encore qu’elle ne voit pas d’enjeu dans l’élection présidentielle. Le 8 novembre, moins de 60 % des Américains en âge de voter l’ont fait. Trump a donc été élu avec quelque 60 millions de voix, sur environ 230 millions de personnes en âge de voter.

Hillary Clinton était la chouchoute des milieux d’affaires et des politiciens européens. Mais ce n’est pas le meilleur brevet aux yeux des électeurs des classes populaires ! Les Démocrates ont été au pouvoir au cours de 16 des 24 dernières années, dont les huit dernières, et l’électorat a vu les inégalités se creuser et son niveau de vie se dégrader. Clinton était particulièrement associée à cette politique. Déjà en 2008, Obama, alors un inconnu, l’avait sèchement battue dans les primaires démocrates. Encore en 2016, un autre inconnu se présentant comme socialiste, Bernie Sanders, l’a emporté dans 22 des 50 États, en dénonçant Clinton comme la favorite de Wall Street.

Trump s’est fait élire en se présentant comme le candidat anti-système ; quelle escroquerie, pour un magnat de l’immobilier ! Il s’est présenté comme le garant d’un meilleur avenir pour le peuple américain ; quelle comédie ! Dans son discours de victoire, il a promis de doubler la croissance, de rétablir les emplois perdus, de construire des hôpitaux et de réparer les routes ; quel cinéma ! Comme tous les politiciens, Trump fera ce que la grande bourgeoisie exigera de lui. Et pas plus qu’aucun autre, tout milliardaire qu’il est, il ne dominera l’économie capitaliste.

Pendant sa campagne, Trump a multiplié des promesses démagogiques qu’il ne tiendra pas.

Il a promis de mettre fin à l’immigration clandestine. Si son succès reflète une progression de la xénophobie, il risque aussi de l’exacerber. Trump peut prendre des mesures symboliques, comme le renforcement du mur à la frontière mexicaine. Mais il y a sans doute onze millions d’étrangers sans-papiers aux États-Unis, et toute une partie des entreprises, y compris celles de l’empire Trump, fonctionnent avec des étrangers sous-payés et n’ont pas l’intention de s’en priver. Les expulsions, déjà très nombreuses sous Obama, vont peut-être se multiplier, et la vie des immigrés sera sans doute plus dure, mais l’immigration ne va pas cesser : la bourgeoisie en a trop besoin.

Trump a fait du protectionnisme son cheval de bataille, en promettant de ramener des emplois aux États-Unis. La bourgeoisie américaine souhaite bien sûr que son marché intérieur soit protégé et, dans une certaine mesure, l’État fédéral mène déjà la guerre commerciale. Mais les grandes multinationales tiennent également à pouvoir accéder à de nombreux marchés étrangers. La Chambre des représentants et le Sénat sont majoritairement républicains et acquis au libre-échange. Et Apple ne fera pas produire ses iPhone et ses iPad dans le Midwest, plutôt qu’en Chine !

Ceux des travailleurs américains qui ont voté pour Trump en espérant que leur condition s’améliore en seront donc pour leurs illusions.

En même temps, le camp des travailleurs n’était pas représenté dans cette élection présidentielle. Même si les dirigeants syndicaux appelaient à voter Clinton, sa défaite n’est pas celle du monde du travail. Celui-ci devra donc se faire entendre sur son propre terrain, celui de la lutte des classes. Par le passé, les travailleurs américains, les Noirs en particulier, ont lutté sous des présidents aussi anti-ouvriers que Trump, qu’ils soient Démocrates ou Républicains. Et ce n’est pas la victoire de ce patron de combat, aussi réactionnaire soit-il, qui pourra les empêcher de se battre.

Jolaracaille
Jolaracaille
7 ans

J'ai peur pour l'avenir de la planète !...La même chose peut arriver en France !...les américains ont fait ce choix qu'ils pourront regretter bientôt !....Juste surréaliste !!

DAN RUN
DAN RUN
7 ans

Donald TRUMP , président des USA bien fait pour la finance