Sur l'île Sainte-Marie (Madagascar), les neuf personnes prisonnières des décombres d'un hôtel sont finalement saines et sauves mais la situation sur place reste très précaire (photo archives)
La reprise des communications avec l'île de Sainte-Marie, mercredi 20 février 2008, a permis de confirmer la bonne nouvelle : les miraculés de l'hôtel Antsara ont eu le réflexe de se réfugier dans les toilettes de l'établissement, seul bâtiment " en dur " des alentours. Ce geste les a sauvés. La rupture des liaisons téléphoniques, intervenue juste après l'effondrement, explique que l'on ait été sans nouvelles d'eux depuis trois jours.À Sainte-Marie, où des avions ont enfin pu atterrir et où les liaisons maritimes reprennent, le bilan reste néanmoins lourd et la situation alarmante d'autant que les secours peinent à arriver du fait des routes coupées, des inondations et autres dégâts. Selon les dernières informations recueillies auprès du BNGRC (bureau national de gestion des risques et des catastrophes), 75 % des cases sont détruites ainsi que la plupart des bâtiments publics et des administrations. 3 000 enfants seraient ainsi sans écoles.
Les sinistrés se comptent par milliers. Sans eau potable, sans électricité et bientôt sans vivres, les habitants de Sainte-Marie vivent une situation d'autant plus terrible que les récoltes sont inondées. Là-bas, comme sur la Grande Ile où l'eau est également omniprésente, on craint maintenant les épidémies, à commencer par le paludisme.
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