Après sa large défaite lors des élections législatives du 10 décembre dernier, l'ancien gouvernement mauricien doit faire face à une nouvelle épreuve après l'ouverture par la police d'une enquête pour diffamation visant plusieurs anciens ministre, voire l'ex-Premier ministre Navin Ramgoolam lui-même, rapporte RFI. Et à l'île Maurice, la diffamation est un délit passible d'emprisonnement...
Une première arrestation a eu lieu la semaine dernière dans le cadre de cette enquête pour diffamation, rapporte RFI : celle de l’ancien ministre Mahen Utchanah, accusé d’avoir diffamé en public la famille du futur nouveau Premier ministre en diffusant une conversation familiale enregistrée par un micro espion.
Selon RFI, Navin Ramgoolam devrait à son tour être interrogé par les enquêteurs, l’ancien Premier ministre risquant une arrestation en tant que "leader d’une coalition qui a autorisé une campagne jugée diffamatoire".
Par ailleurs, la justice s’apprêterait également à rouvrir l’enquête pour vol et meurtre qui a éclaboussé son gouvernement, ajoute RFI.
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