Ça s'est passé cette semaine sur Imaz Press

Municipales à Saint-Paul, Thaïlande, ALD, airbags Takata et domaine public maritime

  • Publié le 2 août 2025 à 11:23
airbag takata

Retour sur les actualités qui ont marqué la semaine du lundi 28 juillet au vendredi 1er août 2025 : • Lundi 28 juillet - Municipales à Saint-Paul : Didier Robert veut absolument y aller, Cyrille Melchior ne sait plus s'il doit y aller ou pas • Mardi 29 juillet - Conflit avec le Cambodge ou pas, les touristes de La Réunion vont toujours en Thaïlande • Mercredi 30 juillet - Menace sur la prise en charge des affections de longue durée : une personne sur huit concernée à La Réunion • Jeudi 31 juillet - Airbags Takata : à La Réunion, on ne se bouscule pas pour faire réparer son véhicule • Vendredi 1er août - Occupation du domaine public maritime : entre ce qui est autorisé et ce qui est appliqué, la frontière est floue (Photo : sly/www.imazpress.com)

• Lundi 28 juillet - Municipales à Saint-Paul : Didier Robert veut absolument y aller, Cyrille Melchior ne sait plus s'il doit y aller ou pas

Cyrille Melchior est dubitatif. Officiellement, il affirme ne pas (plus) savoir s'il va se présenter, ou pas, pour les municipales de mars 2026 à Saint-Paul. En début de semaine, il avait déclaré à plusieurs de ses proches ne plus vouloir aller à la bataille électorale, et soutenir la candidature de Didier Robert. Imaz Press s'est fait l'écho de cette décision mercredi 23 juillet 2025. Notre article a provoqué d'importants remous au sein de la droite sainte-pauloise, et une levée de bouclier contre l'ancien président de Région, condamné par la justice et impliqué dans plusieurs affaires en cours. Malgré cela il veut absolument être candidat et la direction nationale des Républicains (LR) semble voir cette candidature d'un bon œil.

• Mardi 29 juillet - Conflit avec le Cambodge ou pas, les touristes de La Réunion vont toujours en Thaïlande

Depuis le jeudi 24 juillet 2025 la Thaïlande et le Cambodge s'affrontent violemment le long de leur frontière commune. Plusieurs personnes ont été tuées et des centaines de milliers d'autres ont été déplacées de la zone des combats. Ces affrontements meurtriers ne semblent pourtant pas freiner les vacanciers au départ de La Réunion. Confli ou pas, la Thaïlande est toujours l'une des destinations les plus prisées par les touristes de La Réunion. Le ministère français des affaires étrangères déconseille fortement tout déplacement à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge.

• Mercredi 30 juillet - Menace sur la prise en charge des affections de longue durée : une personne sur huit concernée à La Réunion

Les annonces pour le budget 2026 n'en finissent pas d'inquiéter la population. Parmi les publics fragiles dans le collimateur de François Bayrou et son gouvernement : les affections longues durées. A La Réunion, plus de 178.000 personnes étaient atteintes d'une ALD en 2024, soit une personne sur huit. Les mesures qui seront présentées à l'automne restent à ce jour assez floues, mais quelques pistes provoquent déjà l'inquiétude – et la colère – des parlementaires.

• Jeudi 31 juillet - Airbags Takata : à La Réunion, on ne se bouscule pas pour faire réparer son véhicule

Près de 19.000 véhicules équipés des airbags Takata défectueux circulent toujours à La Réunion. Face aux failles dans les campagnes de rappel et à l'absence de mobilisation chez les automobilistes, le gouvernement a décidé de serrer la vis. Par décret publié ce mercredi 30 juillet 2025, les constructeurs doivent proposer des solutions immédiates aux clients dont les véhicules sont immobilisés. Des contrôles seront renforcés et mis en place dès le 1er janvier 2026. Une trentaine de constructeurs sont concernés pour les véhicules construits entre 1998 et 2019. L'État souhaite la fin de ce rappel obligatoire et la mise aux normes des véhicules au plus tard fin 2026.

• Vendredi 1er août - Occupation du domaine public maritime : entre ce qui est autorisé et ce qui est appliqué, la frontière est floue

À La Réunion, le rivage appartient au domaine public maritime et devrait être librement accessible. Pourtant, entre hôtels, buvettes et transats, certaines portions de plage paraissent aujourd’hui privatisées. Si des autorisations temporaires existent, leur application soulève des questions d’équité, de protection de l’environnement et de recul de l’intérêt général. On fait le point.

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