Avril 2004 - juin 2006

Nassimah Dindar fait son bilan à mi-mandat

  • Publié le 8 juin 2006 à 00:00

Les avancées du Plan départemental de cohésion sociale (PDCS) ; la politique d'aménagement et de développement harmonieux du territoire... la présidente du Département dressait hier son premier bilan à mi-mandat.

Près de 1,3 milliard d'euros. C'est le budget 2006 du Département. Une enveloppe budgétaire en hausse de 8,5% par rapport à l'année dernière et marquée par deux grandes priorités : l'action sociale et l'investissement. Ainsi, 56% du budget (soit 695,3 millions d'euros) sont consacrés aux actions d'aide, d'accompagnement... "C'est le c?ur même de notre métier", a souligné Nassimah Dindar qui présentait hier son bilan à mi-mandat. Un bilan dont elle n'est pas peu fière et qui correspond dit-elle "aux objectifs que nous nous étions fixés".
Dans le cadre de son Plan départemental de cohésion sociale (PDCS), la collectivité a développé des opérations en faveur de l'enfance et la petite enfance. Vice-président du Département, André-Maurice Pihoué a évoqué la mise en place de "réseau d'accueil" dans les PMI, la formation d'un millier d'assistantes maternelles pour près de 1 200 enfants, le projet de création d'une Maison des adolescents...

Lutte contre les "fléaux sociaux"

"L'amélioration des services d'accueil a été réalisée aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif", affirme André Maurice Pihoué. De fait, l'objectif de 500 places de garderie ouvertes l'an dernier a été atteint et dépassé. "Je rappelle que notre rôle n'est pas de construire des crèches mais de donner des agréments. Malgré tout, nous participons à leur fonctionnement à hauteur de 16%", a rappelé Nassimah Dindar.
Dans le volet "humain", la présidente du Département a insisté également sur les actions menées contre les "fléaux sociaux" tels que l'illétrisme, l'alcoolisme, l'obésité, les grossesses chez les mineurs...
"La collectivité va bien au-delà de ses compétences. C'est la preuve d'une politique volontariste", s'est félicité Marco Boyer. Un engagement soutenu aussi dans le domaine des personnes âgées, handicapées, de l'insertion, notamment en faveur du public Rmiste. "Notre objectif est de construire la route des humains et mettre à l'abri les plus vulnérables", a souligné Bruno Pajani.

Aides "plus restreintes" de l'Etat

L'autre volet de la politique du Conseil général est l'aménagement et le développement harmonieux du territoire. Premier vice-président du Palais de la Source, Cyrille Melchior a insisté sur l'aide apportée à l'économie locale via les petites entreprises. "La commande publique représente chaque année 200 millions d'euros", explique t-il. Chargé de la question d'aménagement, Jean-Marc Bénard a rappelé qu'un Schéma départemental d'aménagement et de développement durable (SDADD) a été établi il y a un an, permettant au Département de se positionner vis à vis des autres collectivités. Reste néanmoins le problème des financements. Sur ce point, la présidente a insisté sur les aides "plus restreintes" de l'Etat, se réjouissant tout de même "de la confiance des partenaires" qui versent près 90 millions d'euros chaque année dans l'escarcelle du conseil général.
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