La préfecture rappelle la réglementation

On ne pêche pas les bichiques n'importe comment

  • Publié le 1 mars 2018 à 10:35
  • Actualisé le 1 mars 2018 à 11:43

On ne pêche pas les bichiques n'importe où et n'importe comment, souligne la préfecture ce jeudi 1er mars 2018. La réglementation est différente pour les pêcheurs professionnels et les pêcheurs de loisir, souligne le préfet dont nous publions le communiqué ci-dessous

• Réglementation commune aux pêcheurs professionnels et de loisir

La pêche aux bichiques est interdite de la nouvelle lune à la pleine lune de mars, tant à l’embouchure que dans la zone comprise entre ladite embouchure et la limite séparative des réglementations maritime et terrestre en matière de pêche, dans les rivières, ravines, canaux et étangs.
En outre, un chenal d’une largeur minimum de deux mètres sis à l’emplacement du thalweg doit être maintenu pendant toute l’année pour permettre une remontée constante des bichiques dans les rivières et étangs.

• Pour les pêcheurs de loisir

L’utilisation d’une vouve à bichiques est autorisée. La vouve doit être constituée de fibres végétales et son diamètre ne doit pas excéder 80 centimètres. En revanche l’utilisation de filets moustiquaires est interdite.

• Pour les pêcheurs professionnels

Le patron pêcheur, s’il le souhaite, pourra utiliser la vouve à bichiques et, sous certaines conditions, un filet moustiquaire ayant une surface maximum de 25 m². Il est interdit d’accoler plusieurs filets moustiquaires de manière à porter la surface totale à plus de 25 m². La manœuvre des filets ne pourra être effectuée que par des marins professionnels.

Il est interdit d’utiliser de tels filets au droit de l’embouchure des rivières et à l’intérieur d’une zone s’étendant sur 200 mètres (100 mètres de part et d’autre de l’embouchure). Le patron pêcheur souhaitant utiliser un filet moustiquaire devra en faire la déclaration auprès de la direction de la mer sud océan Indien (service des activités maritimes au Port).

Les contrevenants qui ne respectent pas ces règles mettent des ressources en péril et s'exposent par conséquent à des amendes pouvant aller jusqu'à 22 500 € (cf. article L945-4 du code rural et de la pêche maritime), voire à des poursuites devant les tribunaux.

Les arrêtés préfectoraux concernant la pêche maritime aux bichiques sont consultables sur le site de la DMSOI : http://www.dm.sud-ocean-indien.developpement-durable.gouv.fr/

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1 Commentaires
Jacques
Jacques
7 ans

La Préfecture doit penser que ces gars là savent lire...