Après trois jours de festival au parc Expobat, l’heure est au bilan pour les équipes du Pan Festival. Communication tardive, site surdimensionné, moins de 3000 visiteurs… Cette première édition mitigée aura également été marquée par la météo venue jouer les trouble-fête (photos V.W).
Du 3 au 5 mars, le parc Expobat de Saint-Paul s’est mis sur son 31 pour vibrer au rythme de la première édition du Pan Festival. Pendant trois jours, 80 acteurs des univers de l’événementiel, du mariage, du tourisme, de la mode et de la musique étaient réunis pour faire rimer énergie, synergie et magie.
Au lendemain de ce week-end, l’heure est à présent au démontage des stands et bien sûr au bilan. Et avec moins de 3000 visiteurs, force est de constater que la mayonnaise a eu un peu de mal à prendre : allées clairsemées - sauf au moment des défilés de mode - site un peu trop vaste et une météo capricieuse venue jouer les trouble-fête au point d’annuler le feu d’artifice de samedi soir mais pas de contraindre les fans de Do Moon, Nicolas Monier et The Avener.
La faute également à une communication de l’événement jugée un peu tardive malgré les panneaux 4x3 et une large campagne d’information via les réseaux sociaux. Pourtant, cette vitrine de tout le savoir-faire des entreprises locales en matière d’événementiel dans les univers food, mode et fête avait tout pour plaire. Mais comme tout premier événement, il y a toujours des choses à améliorer.
« Avec un peu moins de 3000 visiteurs, nous n’avons pas eu la fréquentation escomptée et ce bilan forcément mitigé génère quelques frustrations tant de la part des exposants que des festivaliers », reconnaît Pauline Riou, l’instigatrice du Pan Festival. « Néanmoins, nous avons de très bons retours des artistes et de certains exposants qui se sont lancés récemment et à qui le festival a ouvert de nouveaux marchés. S’agissant de la météo, ça fait partie du jeu et ce sont des données qu’on ne maîtrise malheureusement pas. D’ailleurs pour des raisons de sécurité, nous avons préféré annuler le feu d’artifice du samedi ».
Pour la petite anecdote, lors des concerts de samedi soir, l’une des bénévoles a distribué parapluies et ponchos au public. Près de 1500 personnes s’étaient déplacées pour voir Do Moon, Nicolas Monier et bien sûr The Avener qui s’est accordé le luxe de jouer plus longtemps que prévu, pour le plus grand bonheur des fans d’électro.
Alors quid d’un acte II ? Pauline Riou y pense déjà et envisage des ajustements : garder le site d’Expobat et l’aménager le site de façon différente ou changer de lieu pour fédérer un maximum de professionnels et de visiteurs, revoir la communication… sont des pistes de travail à l’étude pour permettre au Pan Festival de trouver son équilibre et permettre à tout un chacun de cerner ce tout nouveau concept. « Je ne désespère pas qu’il y ait une deuxième édition l’an prochain ! On a peut-être visé un peu haut mais j’estime que ce festival a de beaux jours devant lui. Il faut juste savoir travailler avec humilité et s’assurer que tout le monde soit satisfait ».
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