Le hashtag de la semaine

#PasMonPape : le souverain pontife épinglé sur Twitter

  • Publié le 7 août 2016 à 03:52
Le pape François salue les fidèles à Rio, depuis sa papamobile, après une messe, le 27 juillet 2013

Tandis que le hashtag #PasMonPape a été largement repris par "la fachosphère" sur Twitter le 2 août dernier, nombreux étaient aussi ses détracteurs. A l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse, le Pape François, en voyage en Pologne, s'est exprimé sur le terrorisme qui frappe le monde. Entre religion, politique et questions de sécurité, le souverain pontife a notamment appelé à la paix en exprimant qu'il n'était pas "juste d'associer l'islam à la violence". Retour sur le hashtag polémique. (Photo - AFP)

Depuis Cracovie, quelques jours après l'attaque terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray, le pape François s'exprime devant les médias. Il assurera que la religion n'est pas le véritable cause des violences terroristes que l'Europe a connu ses derniers temps. L'assassinat du père Hammel, à l'issue duquel les hommages interreligieux ont été nombreux, a aussi donné libre cours aux réflexions et amalgames sur les réseaux sociaux.

Parmi les frasques, le hashtag controversé #PasMonPape, avec lequel plusieurs personnes sur Twitter se disant de confession catholique, ont pointé le fait que le souverain pontife n'ait pas condamné l'islam pour les crimes terroristes. On pouvait également trouver des photos de prêtes nazis, afin de créer la confusion.

 

 

 

Parmi les internautes beaucoup ont repris le hashtag pour le dénoncer, estimant que les propos du Pape François ne faisaient qu'appeler à la paix.

 

 

 

 

"On peut tuer avec la langue aussi bien qu'avec un couteau" avait lancéé François, pendant les JMJ, avant d'ajouter que  "le terrorisme "prospère quand le dieu de l'argent est placé en premier" et "quand il n'y a pas d'autre option". "Combien parmi nos jeunes Européens avons-nous abandonnés sans idéal, sans travail ? Alors ils se tournent vers les drogues, vers l'alcool, et vont là-bas s'engager avec les groupes fondamentalistes" avait-il estimé. Des propos, qui n'ont pas plu à tout le monde.

 

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