Zot lé pa payé pou kroir mé lé vré

Pokémon sleep, aurores boréales, des peluches, bagarre de CRS et un chien sauvé

  • Publié le 5 mars 2023 à 05:09
  • Actualisé le 5 mars 2023 à 08:03

Vous avez demandé le menu du zot lé pa payé pou kroir de cette semaine du lundi 27 février au vendredi 3 mars le voici. Un nouveau jeu de la Pokémon Company va voir le jour, le principe : plus vous dormez, plus votre score sera élevé le matin. Quelques chanceux ont pu admirer des aurores boréales en France, une apparition rarissime. En soutien aux victimes du séisme en Turquie, des milliers de peluches sont lancés par les supporters de foot sur le terrain. Des CRS qui se battent entre eux, mais c'est pour de faux. Enfin, on termine par ce sauvetage miraculeux de ce chien en Turquie bloqué pendant 23 jours sous les décombres.

• "Reposez-vous mieux!" : Pokémon sort un jeu du sommeil

"Transformez votre sommeil en divertissement": la Pokémon Company lancera en milieu d'année 2023 son nouveau jeu "Pokémon Sleep", axé sur une activité plus relaxante que son prédécesseur, le sommeil.

Avec "Pokémon Go", les joueurs chassaient, à l'aide de leur téléphone portable, des créatures qu'ils pouvaient visualiser aussi bien dans leur salon que dans un parc.

Désormais, "plus vous dormirez longtemps, plus votre score sera élevé le matin", a annoncé la société à propos du nouveau jeu "Pokémon Sleep", qui sera lancé à l'été dans la plupart des pays du monde.

Les bandes-annonces du nouveau jeu suggèrent qu'il combine un tracker de sommeil pour smartphones avec le jeu.

"Votre aventure se déroule sur une petite île où vous effectuerez des recherches sur la façon dont les Pokémons dorment. Vous travaillerez avec un grand Snorlax qui vit sur l'île et Neroli, un professeur qui étudie les styles de sommeil des Pokémons", a ajouté la société dans un communiqué de presse, publié tard lundi soir.

"Plus vous dormirez longtemps, (...) plus vous verrez de Pokémons apparaître autour de Snorlax", a précisé la société, incitant les joueurs à "se reposer mieux!".

Les fans pourront également acheter un "Pokémon GO Plus +" -- un gadget en forme de Pokéball que les utilisateurs peuvent placer près de leur oreiller, avec la voix de Pikachu offrant "des messages mignons quand il est temps de se réveiller ou de se coucher".

Le jeu "Pokémon Go", lancé en 2016, a été un phénomène international.

Le jeu gratuit utilise des emplacements satellites, des graphiques et des caméras pour superposer des personnages de dessins animés dans des environnements réels, mettant les joueurs au défi de capturer et de dresser les "monstres créatures".

Mais les joueurs ont été accusés d'être responsables d'accidents de la route et d'autres infractions alors qu'ils parcouraient les rues, le nez sur leurs téléphones.

Pokémon est un succès mondial depuis son lancement sous forme de jeu de rôle en 1996 sur la console Game Boy de Nintendo. La franchise, dont le slogan est "Gotta Catch 'Em All", comprend également des films et une émission de télévision animée extrêmement populaire.

• Apparition rarissime d'aurores boréales en France

Les amateurs d'aurores boréales n'auront pas besoin de se rendre jusque dans le Grand Nord pour observer le phénomène, déjà survenu dans la nuit de dimanche de façon rarissime sur une moitié nord de la France et qui pourrait se répéter lundi soir.

Le spectacle, qui illumine la nuit d'immenses draperies colorées, est courant aux latitudes au-delà des cercles polaires, arctique et antarctique.

Provoquées par des éruptions solaires, les aurores boréales sont plus rares aux latitudes plus basses, comme en France, où elles sont observables environ tous les dix ans, à condition que l'éruption solaire soit suffisamment forte et orientée dans la bonne direction. Les pays du Grand Nord en enregistrent jusqu'à plusieurs centaines par an.

En France, des astronomes amateurs et professionnels étaient aux aguets dimanche soir, après l'annonce d'une éruption solaire survenue vendredi. Ces éruptions sont le fruit de l'intense activité magnétique régnant à l'équateur de l'étoile.

"Je surveillais depuis quelques jours l'arrivée d'une éruption solaire qui devait impacter la Terre", a témoigné auprès de l'AFP Sylvain Wallart, photographe amateur qui a capturé ce spectacle dans le ciel du nord de la France. "Je suis sorti vers 22h45, j'ai fait une photo, et j'ai eu une aurore boréale".

Une aurore boréale apparaît quand des jets de particules chaudes et magnétiques, générés par ces éruptions solaires, atteignent l'environnement de la Terre. Les flux de particules ionisées projetées à des vitesses colossales frappent alors le champ magnétique terrestre, qui sert de bouclier protégeant la planète.

"Ces particules chargées vont exciter les particules de l'atmosphère, notamment l'oxygène et l'azote, qui vont donner respectivement le vert et le rose" d'une aurore boréale, explique à l'AFP Éric Lagadec, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur (sud de la France).

Le résultat est un spectacle nocturne pouvant durer des heures. Il draine quantité de touristes aux latitudes septentrionales, du nord des États-Unis et du Canada jusqu'aux pays scandinaves en passant par l'Islande.

La lumière du Soleil met seulement huit minutes pour parvenir jusqu'à la Terre mais le flux de particules ionisées associé à une éruption met deux jours pour parcourir les 150 millions de km. L'éruption solaire survenue vendredi a donc provoqué les aurores vues dimanche soir. Une autre éruption, survenue samedi, pourrait causer de nouvelles aurores lundi soir.

"Regardez le ciel (lundi soir). Dans le pire des cas, vous verrez des étoiles, et dans le meilleur des cas, un phénomène très rare et magnifique", conseille Éric Lagadec.

• Séismes en Turquie : des supporters de foot lancent des peluches sur le terrain en soutien aux victimes

Ce dimanche 26 février, les supporters du Besiktas, un club de football turc ont lancé des milliers de peluche et de jouets sur la pelouse en signe de soutien aux victimes des séismes qui a ravagé le nord-est du pays, ainsi que le nord-ouest de la Syrie, et fait plus de 50.000 morts, le 6 février 2023.

Le match qui opposait Besiktas et Antalyaspor a été arrêté après 4 minutes et 17 secondes de jeu, en référence à l'heure locale (4h17) à laquelle le séisme a frappé le pays

Le match a été arrêté afin de permettre aux supporters de lancer les différents objets. «Nos fans ont jeté des écharpes, des bérets et des peluches sur le sol du Vodafone Park pour les offrir aux enfants de la région du tremblement de terre afin de leur remonter le moral», a précisé Besiktas dans un communiqué.

Le match entre Besiktas et Antalyaspor s'est terminé sur le score de 0-0. Le championnat de Turquie a repris ce week-end.

• A Metz, les CRS se battent entre eux pour s'entraîner

Vraies lacrymos, mais des balles de tennis à la place des pavés. A Metz, des CRS en affrontent d'autres lors d'un entraînement en conditions quasi-réelles, jusqu'aux slogans des faux manifestants.

Entre réforme des retraites et grands événements sportifs à venir, de la Coupe du monde de rugby aux Jeux olympiques, les CRS doivent se tenir prêts à gérer des foules parfois hostiles, dont l'attitude a changé, explique Renaud Hock, capitaine de la Compagnie républicaine de sécurité 36.

Sur la base du 3e régiment de hussards, il entraîne ses hommes – et femmes (la compagnie en compte trois) - en commençant par l'évacuation d'un sit-in de militants anti-nucléaires joués par... de vrais policiers. Face au risque de blessures, hors de question d'embaucher des civils pour servir de "plastron".

Au bout du terrain, une quinzaine de manifestants fictifs, affublés de chasubles jaune et orange fluo, s'avancent vers leurs collègues en scandant "Le nucléaire, c'est trop cher !", avant de s'asseoir sur la chaussée, comme pour bloquer la circulation.

Face à ces manifestants plutôt pacifiques, l'intervention se veut "méthodique", souligne un superviseur. "On prend le temps. On va jouer sur l'effet de fatigue car il n'y a pas de violence".

Une section (15 hommes) retire alors casques, boucliers et matraques pour venir au contact des faux écolos, qui forment une chaîne humaine en croisant bras et jambes avec ceux du voisin.

"Ne prenez pas mon copain !", crient les uns. "Tenez-bon les gars !", lancent les autres, tandis qu'un par un, les manifestants sont exfiltrés en dehors d'un périmètre déterminé. Une deuxième section, totalement équipée, forme autour des écolos "un rideau d'isolement" pour éviter que les évacués ne reviennent s'asseoir. "Sinon, c'est sans fin", explique un participant.

- Dissolvant contre bitume -

"Le maintien de l'ordre, c'est beaucoup de négociation et de discussion avec les gens en face. Rentrer dans une action d'utilisation de la force n'est pas le but. On doit s'y préparer, le gérer, mais ce n'est pas l'objectif principal", avance le commissaire Thibaut Rebourg, 40 ans, directeur zonal adjoint des CRS Est.

Les policiers doivent s'adapter aux techniques non violentes, de plus en plus fréquentes. "On a déjà eu affaire à des manifestants qui se collaient les mains au bitume. En face, on devait utiliser du dissolvant", jure son homologue à la 36, le commandant de police Pierre Tricart.

Un deuxième exercice consiste à refouler une foule de plus en plus hostile, avec un usage gradué de la force.

Après une première vague de refoulement, les CRS tirent des grenades lacrymogènes en direction de manifestants qui leur jettent des balles de tennis en guise de pavés. Puis ils s'entraînent à évacuer un blessé.

"Le maintien de l'ordre, ça peut-être impressionnant en raison du bruit, de la foule, de l'anonymat, du mouvement, de la fumée", observe le capitaine Hock, 52 ans. "Il faut être formé. Apprendre à distinguer les manifestants. Et bien encadrer les plus jeunes CRS qui peuvent prendre peur dans ce genre d'événement."

- "Bien accueillis" -

Ces dernières années, les mouvements sociaux ont changé, pointe-t-il. "Que ce soit l'intensité, les techniques ou les moyens utilisés, comme les black blocs ou des engins incendiaires qui n'existaient pas à l'époque".

"Nous les CRS, on est un peu les couteaux suisses de la police", poursuit-il. "On doit être capables de passer, parfois dans une même journée, à une gestion des foules, à un match de foot, à une sécurisation d'un lieu ou à un renfort de lutte contre l'immigration. Tout en étant projeté à n'importe quel endroit du territoire. C'est dans notre ADN et on doit s'entraîner pour être préparé à ça."

Dans certaines villes, ses hommes le savent, ça chauffe parfois plus qu'ailleurs. "Typiquement, il y a des régions qui sont identifiées depuis toujours comme étant des nids de gens extrêmes comme la Corse, Nantes, Rennes ou Paris", commente le capitaine Hock.

"Il y a toujours un pourcentage de gens qui sont contre tout, notamment contre l'Etat, et qui s'en prennent à nous juste parce qu'on représente l'autorité et qu'on défend les institutions", soupire-t-il.

"La plupart du temps, on est quand même bien accueillis par les gens en tant que policiers. Ils sont contents de pouvoir manifester en sécurité. Et en vérité, 80% des manifestations se passent bien, mais on n'en parle jamais."

• Turquie: le chien Aleks miraculé après 23 jours dans les ruines

Le chien Aleks, un grand bâtard aux yeux clairs, a été extirpé des ruines d'Antakya 23 jours après le séisme qui a dévasté cette grande ville du sud de la Turquie, a rapporté jeudi la presse locale.

Le chien Aleks était retenu prisonnier des plaques de béton qui ont formé comme un puits en s'effondrant sous l'effet de la secousse de magnitude 7,8 survenue le 6 février peu après 04H00 du matin, selon les images du sauvetage diffusées par l'agence de presse turque DHA.

C'est le propriétaire du chien, Murat Arici, qui a entendu sa plainte et a prévenu une équipe de secours dépêchée par la municipalité de Konya (centre).

"Aleks, viens mon chien", lancent des secouristes dans la vidéo. "Bien... bien joué fiston", lâchent-ils avant de pouvoir s'emparer du grand chien, hirsute mais apparemment en bonne santé.

https://twitter.com/Mediavenir/status/1631258428185145345

Aleks a été confié aux bons soins d'une association de protection des animaux (Haytap) pour être examiné avant d'être rendu à son maître.

Les secouristes ont sauvé des centaines de chats, chiens, oiseaux, lapins et même des vaches et des moutons, piégés dans les immeubles en ruines du sud de la Turquie.

Les derniers survivants, un couple, ont été découverts à Antakya le 18 février.

Depuis, les recherches ont été officiellement suspendues dans neuf des 11 provinces affectées, à l'exception de celles de Hatay et Kahramanmaras, où se situait l'épicentre.

Le séisme, considéré comme la pire catastrophe jamais subie en Turquie contemporaine, a fait plus de 45.000 morts et plus de 5.000 autres en Syrie voisine, et dévasté des centaines de milliers de bâtiments.

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