Assemblée plénière du conseil général

Priorité au social dans le budget du département

  • Publié le 6 décembre 2006 à 00:00

Réuni en assemblée plénière ce mardi 5 décembre 2006, le conseil général a voté le budget 2007 à la majorité. L'Alliance et le parti socialiste se sont abstenus tandis que Jean-Jacques Morel a préféré s'abstenir. Un budget de 1 322 884 000 euros résolument tourné vers le social mais plombé par les charges transférées depuis 2004, à savoir le versement du RMI et des allocations personnalisées d'autonomie.

Mardi 5 décembre 2006, les conseillers généraux réunis en assemblée plènière ont approuvé à la majorité les orientations présentées lors du vote du budget 2007. Ceux de l'Alliance et du parti socialiste ont voté contre et Jean-Jacques Morel, appartenant pourtant à la majorité, s'est abstenu. Au total, ce budget représente 1 322 884 000 euros, dont 57% seront consacrés à l'action sociale (soit 741 millions d'euros). Parmi les mesures nouvelles, le chèque santé représentera 4,5 millions d'euros et visera à permettre l'accès gratuit aux soins des personnes de plus de 60 ans. En direction des handicapés, le pass transport visera à faciliter le déplacement de ces personnes à hauteur de 2 millions d'euros. Mesure élargie en 2007, le pass loisir profitera également aux enfants. Enfin, le chèque amélioration habitat a pour but d'aider les personnes handicapées ou âgées de plus de 60 ans à réaménager leur logement en fonction de leurs besoins et sera plafonné à 2 000 euros.

La culture bien pourvue

La part du budget allouée à la culture et l'éducation a augmenté de 3%. Grâce à cela, il est prévu de lancer la construction de sept nouveaux collèges, de poursuivre la rénovation du jardin de l'état, d'équiper tous les élèves de sixième des zones sensibles avec des ordinateurs ou encore d'agrandir les théâtres de Champ Fleuri et de Saint-Gilles. Parallèlement, 200 millions d'euros par an seront engagés dans le cadre du plan pluriannuel du Département. Si le budget 2007 du Conseil général est en augmentation de 4% par rapport à 2006, il reste fortement plombé par les dépenses engendrées par le versement du RMI et de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie), voulues par la décentralisation. Sur le principe, le conseil général doit payer ces allocations et l'Etat compenser. Mais ce dernier doit encore 80 millions d'euros à la collectivité.
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