Hier matin, lundi 28 avril 2025, une bagarre générale a éclaté dans la cour d'un bâtiment du centre de détention du Port. Un énième événement violent qui fait réagir FO Justice. Le syndicat dénonce un "climat délétère" au sein de l'établissement. Après une mobilisation le 14 avril dernier, FO Justice envisage de durcir le ton et d'entamer un mouvement de grève si des mesures ne sont pas prises par la direction pour assurer la sécurité des agents. (Photo : rb/www.imazpress.com)
"Une vingtaine de personnes détenues, munies de manches de bois et d’armes artisanales, en sont venues aux mains", explique le syndicat.
Si les agents ont réussi à rétablir l'ordre et que les auteurs identifiés ont été conduits au quartier disciplinaire, FO justice rappelle que l'établissement ne dispose pas d’Équipe locale de sécurité pénitentiaire (ELSP).
"FO Justice exige l’ouverture des 14 postes ELSP dès cette CAP de mobilité du premier semestre 2025", écrit le syndicat.
D'autant que "Lors du retour de promenade, malgré la mise en place d’un dispositif de sécurité, une énième bagarre a éclaté dans les escaliers, impliquant l’auteur de la première altercation" poursuit FO Justice qui ajoute: "Quid de la mise en prévention de ce détenu lors du premier incident ?".
Le syndicat estime que "si des mesures avaient été prises en amont, cela aurait pu prévenir la réitération des faits, relevant de fautes de premier degré".
- Un mouvement de grève couve -
"FO Justice dénonce cette gestion de la détention en distribuant du tabac. Devons-nous informer le Ministre de la Justice de ce trafic organisé ?", s'insurge le syndicat.
Le syndicat assure par ailleurs constater "que les phénomènes de bandes existants à Mayotte se sont déplacés sur les cours de promenade du centre de détention du Port, opposant Réunionnais, Comoriens et Mahorais".
FO Justice réclame également une fouille générale de l’établissement. "Depuis plus de 15 ans que je travaille ici, aucune fouille générale n’a été faite", assure Stéphane Difernand, porte parole du syndicat, qui ajoute que seules "des petites fouilles de cellule" sont réalisées régulièrement.
Après la mobilisation du 14 avril dernier, FO Justice assure que si des mesures ne sont pas prises rapidement, un mouvement d'ampleur va voir le jour au sein de l'établissement. "Les agents en ont assez, ils sont prêts à durcir le temps pour être écoutés, au risque d'être sanctionnés", conclut Stéphane Difernand.
www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
On est en Europe. Il faut sous-traiter avec les prisons des pays nord européens et les y envoyer dans des cellules exclusivement orientées vers le pôle arctique. Ça leur enlèvera toute velléité d'esprit de rébellion. En attendant de les envoyer en orbite dans l'espace.
Wauquiez, sors de ce mirage....!
L’individu principalement impliqué est Récidiviste de Troubles au sein du centre Pénitentiaire du Port ..
Que les Autorités l’envoient en Villégiature Aux Baumettes voire Fleury-Mérogis ..
Contrairement à la majeure partie des pays européens, les Pays-Bas enregistrent une baisse de leur population carcérale, au point qu’ils louent désormais des places de prison à la Belgique ou à la Norvège. Une politique de réinsertion très ancienne, un recours accru aux peines courtes et aux sanctions financières, ou encore à une justice négociée, se combinent aux considérations budgétaires pour expliquer ce phénomène.https://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/DUCRE/54148
reforme de la justice et des prisons:education formation participation ; faire de la place :legalisation des drogues et prise en charge des toxicos par des hopitaux speciaux...
c'est a la police de faire le nécessaire
Laissez-les s'entretuer !... Malheuresement ce n'est pas possible, ils vont encore dire que c'est la faute des gardiens...
Une solution tentante au premier abord mais pas sans connaître qui est impliqué, car certains détenus méritent réellement une deuxième chance, même s'ils sont de moins en moins nombreux dans nos prisons