Le collectif STOP VIF Protégeons nos enfants organise les samedi 3 à 14 heures à la Salle Candin (Saint-Denis) et lundi 19 septembre à 17h30 à Saint-Pierre deux rencontres entre acteurs associatifs, institutions de justice, force de l'ordre et députés. L'objectif : engager une démarche forte avec des propositions à moyen et à long terme. Voici le communiqué du collectif.
7 femmes par jour déposent plainte à La Réunion pour violences
dans 28% des violences conjugales à La Réunion, les enfants sont témoins des faits les plus graves, au pire des cas ils sont eux-mêmes victimes de violences physiques, sexuelles, en plus des violences psychologiques.
5.000 IP ( informations préoccupantes) en 2021
La moitié qualifiée " enfants en danger "
le nombre de saisines de la Cellule de Recueil d’Informations Préoccupantes a significativement augmenté
Le nombre de violences sexuelles sur les enfants est en recrudescence
Aurions-nous pu sauver Elianna, Mathéo ou encore Gabriel ? Aurions-nous pu protéger ces enfants, victimes d’inceste, de tortures et d’humiliations ? Replacés auprès de leurs bourreaux, faute de preuves suffisantes ? Dans l’intérêt des victimes mineures, n’existe-t-il pas des procédures d’urgence et de levé de doutes ? Aurions-nous pu sauver ces femmes et ces mères que ces enfants enterrent ? Rose-May, Elise ou encore Vanina...
Comment agir collectivement et mieux les prévenir ?
- Objectifs de la rencontre -
Engager une démarche forte avec des propositions à moyen et à long terme.
Il s’agirait de :
- Organiser une table ronde, formalisant la création d'un consortium entre les acteurs institutionnels et les acteurs associatifs
- Travailler sur une coordination innovante, régulière, légitime et inscrite dans le temps
- Réaliser un livre blanc lisible et visible sur l'état des violences intrafamiliales à La Réunion et des propositions opérationneles claires et concrètes, en lien avec l'existant (observatoire des VIF). En corrélation avec les réalités du terrain.
L’approche doit être systémique avec une intelligence collective qui se traduit en stratégie collaborative claire, assumée et pérenne pour l’ensemble de nos représentants politiques, pour le Département qui porte l’Action Sociale, les autres collectivités et institutions concernées.
Si nous ne nous mobilisons pas très vite, les générations futures d’auteurs de violences seront incarnées par les victimes d’aujourd’hui.