Ils demandent un réel pilotage local

Retraites non versées, pas de CSE... les syndicats dénoncent un climat social dégradé à la CGSS

  • Publié le 24 mai 2024 à 15:44
  • Actualisé le 24 mai 2024 à 16:11

Ce vendredi 24 mai 2024, les organisations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGTR, FO, SUD et UNSA de la CGSS Réunion se sont réunies à Saint-Denis. Elles ont souhaité s'exprimer sur "les différentes problématiques qui impactent directement notre population réunionnaise" et le climat social "extrêmement dégradé à la CGSS" (Photo : sly/www.imazpress.com)

Ce vendredi 24 mai 2024, les organisations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGTR, FO, SUD et UNSA de la CGSS Réunion se sont réunies à Saint-Denis. Elles ont souhaité s'exprimer sur "les différentes problématiques qui impactent directement notre population réunionnaise" et le climat social "extrêmement dégradé à la CGSS".

Un ancien employé de la CGSS a déclaré à la presse attendre sa pension de retraite depuis février.

"J'ai fait mon dossier sur internet en septembre pour partir à la retraite en février. On m'a dit que mon dossier était complet. J'avais même le récépissé."

Sans réponse, en février, la CGSS lui indique "ne pas trouver mon dossier et quand il le trouve il manque des pièces. J'ai donc dû refournir les pièces".

"Là nous sommes fin mai et je n'ai toujours pas de retaite."

- 10.000 dossiers en attente -

À la CGSS, selon les syndicats, il y aurait plus de 10.000 dossiers en attente, sans compter les dossiers qui arrivent régulièrement.

"Malgré la bonne volonté de nos collègues, on ne peut pas dire à quelqu'un qui dépose un dossier complet qu'il sera payé en temps en heure", déplore Kévin Jacq de la CFTC.

"Nos collègues font leur maximum avec les moyens qui leurs sont alloués."

Certes, "il y a une entraide nationale mais ça ne suffit pas. Il faut un réel pilotage en local"", dit-il "et "des mains en plus".

- Pas de CSE, pas de salaires -

Une autre problématique est pointée du doigt par les syndicats : le CSE. "Les élections professionnelles ont été annulées depuis le 5 avril. Il n'y a plus de pilote dans l'avion", explique Kévin Jacq.

"Tous les mandats ont été annulés. Il n'y a plus de secrétaire pour signer les bons de commande, faire des avances et payer les salaires des 16 salariés du comité."

"La CFTC a décidé de demander la venue un administrateur judiciaire mais celui-ci ne sera nommé que le 6 juin et jusque-là nos collègues ne seront pas payés", lance le syndicaliste.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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