C’est le grand jour pour le festival électro-rap des Electropicales. Après avoir investi l’université et le quartier des Camélias à Saint-Denis la semaine dernière, c’est au Barachois que le festival pose - encore - ses valises pour deux jours de concert. Au programme : musique électro, soundsystems, rap, mais aussi cirque, et ball de voguing (Photo d'archive Electropicales)
C’est une édition « record » qui devrait avoir lieu cette année, alors que 5.000 personnes sont attendues les deux soirs. Comme chaque année, le festival sera divisé en deux soirées sur la scène principale : une dédiée aux musiques électroniques, une autre au rap. Comme à son habitude, il accueillera des artistes locaux, comme internationaux, avec des muscien.es venu.es du Mozambique, d’Allemagne, ou encore du Royaume-Uni. Une seconde scène, décorée par le Réunion Graffiti, fera également son retour, après une édition 2021 organisée sous le signe du Covid-19.
L’événement se déroulera encore une fois sur le Barachois, un « spot incroyable » dit Thomas Bordese, fondateur des Electropicales. Ce jeudi, les équipes de Stage OI s’affairaient à monter les derniers décors.
Concernant la programmation, certains artistes découvrent La Réunion pour la première fois, tandis que d’autres se produisent pour la cinquième fois sur la scène des Electropicales. C’est le cas d’Agnesca, DJ réunionnaise, qui se produira vendredi sur la scène principale. « Cette année sera un peu spéciale, je serai accompagnée de Kobald, un artiste qui fait partie de mon label » explique-t-elle.« Ca sera un set hybride où on mélangera le mix DJ et les synthés modulaires. »
« Le festival a évolué au fil des années, on reçoit des artistes de plus en plus importants dans la culture électronique, notamment Flore qui est un pilier de l’électro en France » ajoute l’artiste.
Flore, elle, se produira aussi vendredi, sur la scène alternative. « Je fais de la musique électronique qu’on appelle de la bass music, c’est-à-dire une musique influencée par les sonorités de l’hémisphère sud » explique la musicienne, basée à Lyon. C’est la première fois qu’elle vient à La Réunion. « Je suis vraiment excitée, surtout que la soirée devrait être sold-out » dit-elle.
Autre nouvelle tête du festival : Glitter55. « Je fais de la musique électronique très techno, avec énormément de percussion de l’Afrique du nord, Afrique de l’est, mais aussi d’Afrique du Sud » détaille-t-elle. Elle jouera ce vendredi sur la scène principale.
Côté international, le festival accueille Nandele, artiste originaire du Mozambique. Au style éclectique, il mélange aussi bien la dub-step, la trap que le hip-hop et les rythmes d’Afrique australe. « Je décrirais mon style comme étant de l’EBM, parce qu’il y a beaucoup de répétitions, mais il évolue vers la techno et la musique expérimentale » décrit-il. Il se produit pour la première fois à La Réunion ce vendredi sur la scène principale.
L’artiste anglo-saxonne, basée à Berlin, Juba, clôturera la soirée de vendredi sur la scène alternative. Programmée il y a deux ans aux Electropicales, elle n’avait pas pu venir en raison du Covid-19. « Je me rappelle avoir pleuré, car j’attendais beaucoup cet événement » se rappelle-t-elle. Cela sera donc sa première fois sur une scène réunionnaise, où elle partagera sa musique électronique où sons du Ouganda, du Nigéria ou encore d’Afrique du Sud se mêlent.
Ce sont 70 artistes qui sont attendus pour les deux jours. La compagnie circassienne Cirquons Flex assurera par ailleurs le show tout au long du week-end. Pendant la performance d’Aurélie Zémire ce vendredi, un ball-voguing sera organisé, sous l’égide de la chorégraphe Luna Ninja.
Attention, aucune vente sur place n'aura lieu ! A noter que le Barachois sera fermé pour l'événement à partir de 15 heures ce vendredi, et à partir de 13 heures ce samedi.
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