Ce mercredi 27 mars 2024 la question de la situation des enfants porteurs de handicap a été abordé au sein de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Saint-Denis avec la maire de la ville et le directeur de la structure. La situation, déjà caractérisé de critique, ne trouvera pas de réponse immédiate (Photo : sly/www.imazpress.com)
"Je ne suis pas venue lĂ pour prendre un cours de droit administratif", s'insurge Ăricka Bareigts maire de Saint-Denis. Le dĂ©bat entre la maison dĂ©partement des personnes handicapĂ©es (MDPH) et la ville de Saint-Denis a Ă©tĂ© stĂ©rile. "Les dĂ©lais pour les demandes d'aides se rallongent de plus en plus et aucune mesure n'a Ă©tĂ© prise", constate-t-elle.
"Ce qu'il se passe dans les Ă©coles est catastrophique et on peut dire ce que c'est mieux qu'avant â c'est vrai â mais on part de si bas", rappelle la maire. Elle ajoute : "ce qui est grave, c'est qu'un parent d'enfant handicapĂ© doit se battre pour faire reconnaĂźtre ce handicap et doit se battre pour faire reconnaĂźtre le droit Ă la scolarisation de l'enfant". Regardez
Une situation qui rĂ©volte Arnault Huguet, Ă©lu de la ville de Saint-Denis, lui-mĂȘme atteint de handicap. "Il y a tellement d'abus Ă l'encontre des personnes atteintes de handicap", confie l'Ă©lu supplĂ©ant dĂ©lĂ©guĂ© au handicap. Regardez
Karine Robert, une mĂšre de famille de deux enfants porteurs de handicap tĂ©moigne : "tous les ans c'est la mĂȘme chose, on doit courir derriĂšre les structures pour que nos enfants soient pris en charge Ă chaque rentrĂ©e".
Elle qui remplit ses dossiers MDPH depuis 10 ans constate un rallongement des délais qui de trois mois passent à un an et demi. "Il faut encore et toujours prouver la pathologie de nos enfants, mais d'une année à l'autre cette maladie ne change pas", dit-elle consternée.
La mĂšre de famille avoue : "c'est un combat et c'est usant". RegardezÂ
- Un discours à l'opposé -
Du cÎté de la MDPH, le discours est tout autre. "C'était une réunion tout à fait intéressante avec un premier niveau de retour sur les pratiques du terrain et les attentes des parents et du systÚme éducatif", déclare Déva Radakichenin directeur de la MDPH. Il avoue : "Il y a encore des choses à faire mais ça a beaucoup évolué".
"La maire a effectivement fait remonter des difficultĂ©s conjoncturelles ou structurelles, non pas des accusations, qui font parties de la place l'enfant en situation de handicap en France", corrige le directeur. Quant Ă la question de la rĂ©duction de ses dĂ©lais il rĂ©pond : "on pourra rĂ©duire ses dĂ©lais lorsqu'on parviendra ensemble, de maniĂšre trĂšs cohĂ©rente et complĂ©mentaire, Ă accompagner la personne comme Ă©tant un parent au centre d'une dĂ©marche au sein de la MDPH". RegardezÂ
En attendant, la maire de Saint-Denis accompagnée de la mÚre de famille vont entamer au plus vite les démarches pour organiser un rendez-vous au rectorat.
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Bonjour Madame ou Monsieur, je suis professeur et j' ai souvent des AESH dans mes cours, ils accompagnent 'nos' Ă©lĂšves, oh, bien sĂ»r, vous, vous n'ĂȘtes pas concernĂ©, vos enfants sont 'parfaits'!!!
MĂȘme si les enfants obtiennent une notification d'accompagnement, il ny a pas suffisamment d'aesh pour les accueillir dans les Ă©coles. Inclusion oui, mais faut les moyens humains !
Tu ne dois pas bien connaĂźtre ce dont tu parles. Dans mon Ă©cole les AESH, mal payĂ©s, sont hyper investis mĂȘme si les notifications ne sont pas respectĂ©es: un Ă©lĂšve ayant 24h notifiĂ©es nâen aura que 18 car il va devoir partager son AESH avec un autre.
Dans notre Ulis on a des enfants qui devraient ĂȘtre en IME, mais il nây a pas de place. Personne nâest formĂ© pour les accueillir, les locaux ne sont pas adaptĂ©s et ça ne choque personneâŠ
Et lorsque les aesh jouent avec leur GSM en prétextant qu elles s ennuient (en présence de l enfant) je dis on touche le fond !!!