Le projet de maison de la mer sur la commune de Saint-Leu n'en finit pas de cristalliser la colère de manifestants refusant l'abattage d'arbres "et la bétonisation" du site pour les besoins du chantier de construction. Un calme précaire semble être revenu ce jeudi 19 octobre 2023 après les tensions ce mercredi matin où les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Ces derniers sont toujours décidées à faire arrêter la construction. La mairie explique que cette infrastructure bénéficiera à toute la population (Photos : sly/www.imazpress.com)
Ce mercredi, alors que le chantier de la maison de la mer poursuivait son cours, des heurts ont éclaté entre les personnes opposées à ce projet et les forces de l'ordre.
Les gendarmes ayant fait usage de gaz lacrymogènes.
- Les associations opposées à ce projet -
A noter que le vendredi 13 octobre le tribunal administratif a débouté l'association DPM 974 (Domaine public maritime) qui avait déposé recours pour faire arrêter les travaux.
Pour rappel, les opposants à ce chantier d'un montant de 5 millions d'euros dénoncent l'arrachage de badamiers et une bétonnisation du front de mer. "Ces badamiers blessés, agressés ont peu de chances de reprendre s'ils sont déracinés", déplore l'un des manifestants.
De son côté, la mairie explique que ce projet de maison de la mer – dont les travaux ont débuté en avril – bénéiciera à tous les usagers de la mer, aux commerçants et donc à la population
L'infrastructure comportera cinq îlots traversés par des chemins piétons qui devraient abriter des locaux de stockage de remorques à bateaux, une poissonnerie, des box de pêcheurs, un bureau d'information touristique, une capitainerie et un restaurant.
Le projet végétalisé et ombragé par des pergolas en bois a pour ambition d'assurer la continuité de la promenade du front de mer entre la rondavelle des filaos et l'aire de pique-nique qui sera préservée dans le cadre des travaux de modernisation du centre-ville.
Plusieurs arbres seront plantés pendant les travaux. Les badamiers déjà présents sur les lieux seront prélevés et replantés.
D’un coût de 5,5 millions d’euros, cette Maison de la Mer, portée par le TCO, doit voir le jour sur le port de plaisance au second trimestre 2024.
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