À Sainte-Suzanne, un homme âgé d’une trentaine d’années a été interpellé lundi 14 juillet 2025 au soir après s’être retranché au domicile familial. Il menaçait de faire sauter la maison avec une bouteille de gaz. Il a fallu près de deux heures de négociation aux gendarmes pour qu’il se rende. Sa mère, présente sur les lieux, a pu fuir à temps et alerter les secours. Ce mardi 25 juillet 2025, il demande à retrouver la liberté en attendant son procès (Photo RB/www.imazpress.com).
À Sainte-Suzanne, un homme d’une trentaine d’années a été interpellé dans la soirée du lundi 14 juillet 2025 après s’être retranché au domicile familial, menaçant de faire exploser la maison à l’aide d’une bouteille de gaz. Sa mère, présente au moment des faits, a réussi à s’enfuir et à prévenir les secours. Les gendarmes, rapidement dépêchés sur place, ont entamé une longue négociation qui a duré près de deux heures, avant de parvenir à interpeller l’individu sans incident.
Le trentenaire, prénommé Jonas, vivait au domicile de sa mère, dont il est le fils unique. Ce soir-là, il avait 1,46 g d’alcool par litre de sang au moment de son interpellation. Selon les témoignages, il aurait tenté d’étrangler sa mère, menacé de la tuer et de faire exploser tout le quartier si elle appelait les gendarmes. Ce n’était pas la première fois que des faits de violence étaient signalés.
- Des antécédents de violence -
Sa mère avait déjà porté plainte auparavant, dénonçant plusieurs agressions, dont une tentative d’étranglement avec un câble électrique, des coups portés alors qu’elle dormait, et même une tentative d’électrocution. Les voisins évoquent des scènes de disputes fréquentes et une femme qui semblait de plus en plus abattue.
Présenté en comparution immédiate à délai différé, Jonas devait être jugé le 29 août 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. En attendant, il a comparu le mardi 25 juillet devant la chambre de l’instruction à Saint-Denis, pour demander sa remise en liberté en attendant son procès. À la barre, il affirme n’avoir aucun souvenir des violences, disant seulement "avoir pu faire peur à sa mère".
- Deux courriers suspects -
Entre-temps, cette dernière a retiré sa plainte, envoyant deux lettres via la maison d’arrêt pour plaider en faveur de son fils. Elle le décrit comme « quelqu’un de bien », « travailleur » et « généreux ». Le parquet général s’oppose fermement à sa libération. « Hors de question de le laisser retrouver sa mère », martèle la représentante du ministère public, soulignant un risque réel de récidive et de pression sur la victime. "Les lettres adressées via l'administration pénitentiaire ne semblent pas avoir été écrites par elle" souligne l'avocate générale.
La décision de la chambre de l’instruction sera rendue le mercredi 30 juillet.
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Comme beaucoup de femmes battues, la pauvre maman martyrisée ne réalise pas que sa survie dépend directement de l'internement de celui qui finirait sinon par la tuer, un jour ou l'autre.
C'est aussi dur et triste que vérifié, hélas.