Suite aux voeux de François Hollande pour l'Outre-Mer, le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, s'est exprimé, lors d'un point presse, ce dimanche 6 janvier 2013. Chômage, vie chère, défiscalisation outremer ou encore logement... Il estime que "les bonnes intentions ne suffisent plus" car "la situation économique et sociale de ces territoires impose des résultats". "La population de la France d'outremer n'en peut plus d'attendre des actes qui tardent à venir", explique-t-il.
Ainsi, pour Thierry Robert, si François Hollande se félicite de la loi Lurel sur la vie chère outremer qui est un début et une "boîte à outils", il dit toujours "attendre la mise en application de cette loi" et de "sérieux doutes planent sur la probité des effets escomptés". Il indique que le "chef de l’Etat devrait s’engager avec plus de véhémence dans ce combat qui est une priorité pour les populations ultramarines", car, explique-t-il, "les Réunionnaises et les Réunionnais, comme leurs autres compatriotes ultramarins, ne demandent ici, ni plus ni moins que justice et équité".
"Le chef de l’Etat a abordé le sujet du prix des billets d'avion : entre la France hexagonale et les départements et territoires d’Outre-mer. Le président s'engage à plus de transparence sur les prix des billets d'avion et les marges, et favorisera une concurrence auto-régulatrice. Ce sont là une nouvelle fois de bonnes paroles mais en tant que président garant de la "justice sociale -", il n’y a qu’une seule chose à faire : aligner la continuité territoriale allouée à La Réunion sur celle de la Corse", poursuit Thierry Robert.
Le député-maire de Saint-Leu a ensuite abordé la question du chômage soulignant que "l’octroi de 9 000 emplois d'avenir n'est pas une solution durable pour les Outre-Mers frappés par le lourd chômage des jeunes". Quant au futur projet de loi sur les contrats de génération, il affirme que cela ne suffira pas si "le gouvernement ne tient pas compte de la nécessité d'un concours financier de l’Etat dans la formation des jeunes de moins de 30 ans avec la contrepartie demandée aux entreprises d'embaucher pour un temps équivalent à la durée de la formation".
Concernant la défiscalisation, Thierry Robert se félicite de l’engagement de François Hollande à redéployer l’ensemble des crédits qui auraient dû être dépensés à partir de la défiscalisation des revenus imposables, sous forme de "subventions directes" aux Outre-Mers. Et ce, notamment en augmentant les crédits alloués à la LBU pour la renforcer et permettre ainsi de financer le logement social Outre-Mer et stimuler l'économie locale. "La défiscalisation outremer est sans cesse attaquée. Ce dispositif est indispensable à l’économie outremer. Pour La Réunion en 2012, cela aurait représenté environ 150 millions d’investissement uniquement sur la construction de logements sociaux outremer. Cela a contribué à faire sortir de terre 1974 logements sociaux en 2012", fait-il remarquer. Pour autant, le député-maire note que, chaque année, l’Etat et bons nombres de députés hexagonaux font peser une "épée de Damoclès" sur ce dispositif.
"Le président a également réaffirmé le maintien des exonérations de cotisations sociales pour le petites et moyennes entreprises (PME). C’est ici aussi, un motif de satisfaction tant je n’ai cessé d’alerter les Ministres concernés et le Chef de l’Etat sur la situation catastrophiques des TPE-PME à La Réunion. Ce sont elles qui créent la majorité de l’emploi durable dans nos économies insulaires", ajoute-t-il.
Enfin, pour Thierry Robert, les orientations de François Hollande "demeurent imprécises autant dans leur application concrète que dans les délais avec lesquelles elles seront réalisées". "Je continuerai à me battre contre les injustices et à les dénoncer lorsqu’elles sont à l’encontre de nos territoires d’Outre-mer et ce, quelque soit les obstacles : vacances ou pas, périodes de fêtes ou pas, cyclones ou pas. J’ai été élu pour défendre au quotidien les intérêts de la population et je m’y tiendrai. Il faut redonner du sens et de la confiance en l’action politique", termine-t-il.
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Mr ROBERT PRENEZ LA PLACE DE HOLLANDE ET NOMMER TAK PREMIER MINISTRE ET NOUS LES SAUVER.