En 18 mois, (trop) nombreux ont été les attentats perpétrés en France. Les attaques, motivées par l'idéologie terroriste ont touché un organe de presse, la police française et de nombreux innocents. Depuis le début du mois de janvier 2015, depuis attaques de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher, 230 personnes ont péri dans une attaque terroriste en France, comptant l'attentat de Nice, survenu ce soir du 14 juillet 2016.
Comme l'énumère un article de l'Express paru ce jour, 9 attaques terroristes ont visé la France depuis le mois de janvier 2015. Daesh, (acronyme de l'Etat Islamique en arabe) a revendiqué tous les attentats, sauf celui de Nice, survenu dans la soirée du 14 juillet 2016. La foule, dense en raison du traditionnel feu d'artifice observé depuis la promenade des Anglais, a été frappé de plein fouet par un camion fou, causant au moins 84 morts et une cinquantaine d'enfants blessés et aujourd'hui hospitalisés.
Il y a quelques semaines, le 13 juin 2016, c'est un couple de policiers qui est assassiné à son domicile de Magnanville, par un jihadiste de 25 ans. En période d'Euro de football, alors que les forces de l'ordre sont partagées entre mouvements sociaux liés à la Loi travail et casseurs, ces dernières perdent l'un des leurs. Le petit garçon du policier devient pupille de la Nation, les forces de l'ordre ont le droit de garder leur arme en permanence.
8 mois plutôt, Paris connait la plus violente attaque de son histoire. Le Bataclan, où les Eagles of Death Metal se produisaient, les abords du Stade de France, dans lequel la rencontre amicale France-Allemagne est en train de se jouer, les terrasses de café, remplies comme une capitale un vendredi soir. Trois kamikazes font exploser leur ceinture d'explosifs quai-simultanément, causant la mort de 130 personnes, blessant 350 civils. Salah Abdeslam, incarcéré à Fleury-Mérogis, est encore le seul jihadiste vivant issue des attaques du 13 novembre 2015.
Le 26 juin 2015, un chef d'entreprise meurt sous la folie d'un homme : Yassin Salhi . Il décapite son patron Hervé Cornara à Chassieu dans le Rhône avant de tenter de faire exploser l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), en fonçant vers des bouteilles de gaz avec sa camionnette. Arrêté, l'homme s'est suicidé dans sa cellule de Fleury-Mérogis, en se pendant avec des draps le 22 décembre 2015.
Début 2015. une semaine après le jour de l'an, les terroristes s'en prennent à la presse. Le siège de Charlie Hebdo, journal satirique français, est attaqué le 7 janvier par les frères Kouachi. 12 personnes tombent sous les coups de feu, dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous. Les frères sont abattus par le GIGN, un troisième homme, Amedy Coulibaly, tue le lendemain une policière, avant d'assassiner quatre autres personnes lors de la prise d'otages de l'Hyper Casher, Porte de Vincennes. Après cette épisode, la bannière "Je suis Charlie", est reprise par le monde entier, en soutien à la liberté de la presse.
La France est en état d'urgence, l'opération sentinelle toujours effective. La fête nationale 2016 est un jour noir pour Nice et pour la France, tandis qu'en 18 mois, nombreuses ont été les attaques déjouées par les forces de l'ordre. Celle du Thalys, grâce à deux militaires américains, celle de l'église de Villejuif également. La France pourrait bel et bien être la principale cible du terrorisme en Europe, comme l'évoque un article de nos confrères de France Inter ce vendredi. Enfin, l'Europe a elle aussi été frappée de plein fouet le 22 mars dernier. Le double attentat à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, revendiqué par Daesh, a causé la mort d'une trentaine de personnes.
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