Dans la ville de Boutcha, dans le nord-ouest de Kiev, les cadavres de civils déterrés dans des fosses communes ou retrouvés au milieu des rues ont provoqué l'indignation en Europe et aux Etats-Unis. L'Ukraine affirme avoir retrouvé les corps de 410 personnes dans la région. Si Kiev parle sans détour de "génocide", l'Union Européenne se dit prête à enquêter sur de potentiels crimes de guerre. L'Occident prépare de nouvelles sanctions et les Etats-Unis veulent tenter d'obtenir la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Selon les autorités ukrainiennes, l'armée russe prépare désormais une importante offensive dans l'est de l'Ukraine. Le parquet antiterroriste français ouvre trois enquêtes pour "crimes de guerre" contre des ressortissants français en Ukraine. Dans une vidéo retransmise en direct, le président Zelensky s'est exprimé face à l'ONU et a dénoncé son "inaction". Suivez notre direct (Photos AFP)
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C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi
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Zelensky devant l'ONU
Le président Zelensky s'exprime devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Il appelle à "faire toute la vérité sur Boutcha" et lance un appel auprès de l'ONU pour "contraindre l'agresseur à la paix". "Les tyrannies cessent d'exister lorsqu'il y a une réponse ferme" ajoute-t-il.
Il réclame à nouveau un procès à l'encontre de Moscou, et compare cet épisode à Nuremberg et l'issue de la Seconde guerre mondiale. Le président a demandé que la Russie soit "tenue responsable" pour "les pires crimes de guerre" depuis la Seconde guerre mondiale, selon lui.
Zelensky dénonce l'inaction de l'ONU. "J'en appelle à vous" ajoute-t-il. Le président ukrainien demande également de retirer le droit de veto de la Russie au sein du Conseil de sécurité.
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La Russie va essayer de prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass, selon l'OTAN
Selon l'OTAN, la Russie vise à "prendre le contrôle de l'ensemble du Donbass", dans l'est de l'Ukraine. L'objectif est de réaliser "un pont terrestre avec la Crimée", affirme le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "Nous sommes dans une phase cruciale de la guerre", a-t-il ajouté.
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Le parquet antiterroriste français annonce l'ouverture de 3 nouvelles enquêtes pour crimes de guerre
Ces enquêtes concernenant de potentiels crimes contre des ressortissants en Ukraine, dans le cadre de l'invasion russe.
Les faits visés auraient été commis à Marioupol (sud de l'Ukraine) entre le 25 février et le 16 mars, à Gostomel (région de Kiev) entre le 1er et le 12 mars et Tcherniguiv (nord), au préjudice de ressortissants français, a précisé le parquet national antiterroriste.
Les faits "sont susceptibles d'être qualifiés de crimes de guerre", selon le Pnat qui évoque des "atteintes volontaires à l'intégrité psychique" et "des attaques délibérées contre des personnes civiles ne prenant pas part aux hostilités".
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Boutcha : des images satellite américaines semblent réfuter la version russe
Des images satellite publiées lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent réfuter les affirmations russes selon lesquelles les cadavres de personnes en vêtements civils trouvés dans la ville ukrainienne de Boutcha y étaient déjà avant que les troupes russes n'évacuent les lieux.
enlèvements de civils, viols, tortures, meurtres, etc), qu'elles proviennent des autorités ukrainiennes, des médias ou d'ONG, se sont multipliées depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février par les Russes, qui sont depuis confrontés à une féroce résistance des forces de Kiev et nient les exactions.
Sur les images de Maxar remontant jusqu'à la mi-mars, on peut distinguer plusieurs corps de civils étendus morts dans une rue de Boutcha ou sur le bas-côté.
L'armée ukrainienne a repris il y a quelques jours cette ville au nord-ouest de Kiev aux Russes. Les autorités ukrainiennes ont affirmé au cours du week-end avoir trouvé à Boutcha de nombreux corps après le retrait des troupes ennemies.
Ces "images haute résolution (...) corroborent de récentes vidéos et photos sur les réseaux sociaux révélant la présence de corps étendus dans les rues (de Boutcha) et abandonnés depuis plusieurs semaines", indique Maxar Technologies dans un communiqué.
Dans une analyse de gros plans de la rue Iablonska fournis par Maxxar, le quotidien américain New York Times écrit lundi, après les avoir comparés avec des images vidéo des corps jonchant cette rue tournées les 1er et 2 avril, que nombre d'entre eux étaient là depuis trois semaines au moins, lorsque les forces russes contrôlaient la ville.
L'article de l'AFP sur le sujet est à retrouver ici.
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A Boutcha, des "Russes brutaux" ont "tiré sur un homme qui allait au supermarché"
"Juste devant mes yeux, ils ont tiré sur un homme qui allait chercher de la nourriture au supermarché": à Boutcha, Olena a raconté à l'AFP comment des forces russes "brutales", différentes des soldats réguliers, ont semé la terreur dans la ville.
Située à 30 km au nord-ouest du centre-ville de Kiev, la localité a été occupée par l'armée russe dès le 27 février, restant inaccessible pendant plus d'un mois. Les bombardements y ont cessé le 31 mars et les forces ukrainiennes n'ont pu complètement y pénétrer qu'il y a quelques jours.
Pendant tout le mois d'occupation par les forces russes, Olena, 43 ans, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille, a vécu à l'abri avec ses enfants de 7 et 9 ans, dans les caves sans électricité d'un immeuble HLM de quatre étages, en compagnie d'autres habitants restés là aussi.
"Il n'y avait pas d'armée ukrainienne en ville, seulement la défense territoriale, composée principalement de gardes d'entreprises locales, sans arme. Et puis ils ont fui", quand les Russes sont arrivés, raconte-elle à l'AFP, volubile et avec une voix forte.
"Au début, il y avait surtout des jeunes soldats (russes). Puis, deux semaines plus tard, il y en a eu d'autres. Plus âgés, ils avaient plus de 40 ans. Ils étaient brutaux. Ils ont maltraité tout le monde. Et c'est là que les massacres ont commencé", ajoute-elle, avant de s'interrompre, pensive, le regard sombre.
La Russie a rejeté lundi "catégoriquement" toutes les accusations liées à la découverte d'un grand nombre de cadavres de civils dans la ville de Boutcha.
L'article de l'AFP est à retrouver en intégralité ici.
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Boutcha : des dizaines de civils massacrés
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénoncé des "crimes de guerre" et un "génocide" après la mise à jour de dizaines de cadavres portant des vêtements civils à Boutcha et dans d'autres localités près de la capitale ukrainienne.
"Le temps viendra quand chaque Russe apprendra toute la vérité sur qui d'entre leurs compatriotes a tué. Qui a donné les ordres", a-t-il déclaré.
Regardez ce reportage de la journaliste canadienne Céline Galipeau
[Contenu sensible] L'exécution présumée de civils ukrainiens par l'armée russe à Boutcha, en banlieue de Kiev, continue de susciter l'indignation à travers le monde.
— Céline Galipeau (@CGalipeauTJ) April 5, 2022
Le compte-rendu de @SRClanglois au #TJ22hhttps://t.co/SwOcHzEN5z#Ukraine #Russie pic.twitter.com/X6zUermgsX -
Au nord de Kiev, une ville en ruines après le départ des Russes
La ville de Borodianka, méconnaissable, est comme éventrée. Les bâtiments, détruits, ont répandu leur contenu, principalement des vêtements, sur les cimes des arbres.
La longue route traversant la modeste ville, située à 50 kilomètres au nord-ouest de Kiev, est bordée de ravages. Un immeuble au trou béant rappelle les explosions qui sont passées par là, de même que ce matelas carbonisé, qui pend à l'air libre. Un tank calciné est garé dans les entrailles d'un bâtiment dévasté. Des jouets d'enfants sont éparpillés partout dans la rue, trop nombreux pour être comptés.
Rien n'est à sa place. Certaines maisons n'existent tout simplement plus. La retraite russe de la semaine dernière a laissé des traces de la bataille menée pour garder la main sur Borodianka.
Mykola Kazmyrenko déambule sur la route boueuse, poussant un chariot rempli de colis d'aide. "Je ne peux même pas regarder, ça me donne envie de pleurer", lâche l'homme de 57 ans. "Les gens ont été dépouillés de leurs maisons".
L'AFP n'a vu aucun cadavre lors de ce court voyage à Borodianka mais les habitants affirment que plusieurs de leurs voisins ont été tués ici.
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Un reportage de Quotidien - Paroles de témoins des massacres
Depuis le retrait de l’armée russe dans plusieurs grandes villes d’Ukraine, les médias découvrent l’ampleur des crimes de guerre et les rescapés peuvent enfin raconter ce qu’ils ont vécu. Regardez la vidéo
Depuis le retrait de l’armée russe dans plusieurs grandes villes d’Ukraine, les médias découvrent l’ampleur des crimes de guerre et les rescapés peuvent enfin raconter ce qu’ils ont vécu ⬇️#Quotidien pic.twitter.com/vmt35Nq3NY
— Quotidien (@Qofficiel) April 4, 2022 -
Diplomates russes expulsés
Les Européens ont ont annoncé l'expulsion concertée de dizaines de diplomates russes. L'Allemagne a ainsi décidé d'expulser "un nombre élevé" de diplomates russes, 40 selon des informations de l'AFP.
Cette expulsion "inamicale" va "détériorer" les relations avec la Russie, a réagi Moscou. La France va expulser, elle, 35 diplomates russes "dont les activités sont contraires à (ses) intérêts", a-t-on appris lundi de source proche du ministère français des Affaires étrangères.
La Lituanie a annoncé le jour même l'expulsion de l'ambassadeur de Russie dans ce pays balte "en réponse à l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes".
L'UE met également en place une équipe "conjointe avec l'Ukraine pour (...) enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s'est entretenue lundi avec M. Zelensky, selon ce dernier.
L'UE souhaite unir ses forces avec la Cour pénale internationale (CPI) qui enquête depuis le 3 mars sur des allégations de crimes de guerre en Ukraine.
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Volodymyr Zelensky devant le Conseil de sécurité de l'ONU
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va s'exprimer mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev, et notamment à Boutcha où il s'est rendu lundi.
Le dirigeant, qui a dénoncé des "crimes de guerre" et un "génocide" après la mise à jour de dizaines de cadavres portant des vêtements civils à Boutcha et dans d'autres localités près de la capitale ukrainienne, interviendra devant le Conseil de sécurité pour la première fois depuis l'invasion de son pays par la Russie, a indiqué le Royaume-Uni qui préside actuellement cette instance des Nations unies.
Dans une vidéo diffusée dans la nuit de lundi à mardi, M. Zelensky a confirmé cette intervention, dont on ne sait pas si elle aura lieu en direct ou en différé. "Le temps viendra quand chaque Russe apprendra toute la vérité sur qui d'entre leurs compatriotes a tué. Qui a donné les ordres", a-t-il déclaré dans cette vidéo, appelant à renforcer les sanctions contre Moscou et à livrer davantage d'armements à son pays.
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L'armée russe prépare une importante offensive dans l'est de l'Ukraine
Selon le gouverneur de la région du Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, l'armée russe prépare une importante offensive.
Les forces russes préparent une "attaque massive" contre les troupes ukrainiennes dans la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé ce lundi Serguiï Gaïdaï gouverneur de cette région.
"Nous voyons que des équipements arrivent de différentes directions, qu'ils (les Russes) amènent des hommes, qu'ils apportent du carburant (...). Nous comprenons qu'ils se préparent à une attaque massive", a-t-il déclaré dans un message-vidéo.
"Les bombardements sont de plus en plus denses. Cette nuit, il y a eu une tentative de percée à Roubijné (non loin de Lougansk), nos défenseurs l'ont repoussée, ont mis hors d'état de nuire plusieurs chars, il y avait des dizaines de cadavres" de soldats russes, a poursuivi Serguiï Gaïdaï.
"Hier, malheureusement, dans l'explosion d'une mine ou d'un obus d'artillerie, deux bénévoles sont morts" et "une église a été bombardée", "deux prêtres ont été blessés", a-t-il ajouté, sans fournir d'autres détails à ce sujet.
Le gouverneur a en conséquence appelé les habitants de la région à la quitter au plus vite. "N'hésitez pas, s'il vous plaît. Aujourd'hui, mille personnes ont été évacuées. S'il vous plaît, n'attendez pas que vos maisons soient bombardées", a-t-il exhorté dans son message.
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Opé La Rényon, koman i lé ?
Ce mardi encore nous suivons en direct l''évolution de la situation en Ukraine.
Restez avec nous.
À propos
- Boutcha, les images terribles -
Le massacre perpétré dans la ville de Boutcha, ville située au nord-ouest de Kiev, marque un tournant dans la guerre en Ukraine selon certains politologues. Les images de nombreux cadavres de civils ont fait le tour du monde, soulevant l'indignation en Europe et aux Etats-Unis.
Dans des fosses communes improvisées ou au milieu des rues, les cadavres étaient partout, où les habitants ont continué dimanche à pleurer leurs morts, après le retrait des soldats russes. L'Ukraine affirme avoir retrouvé les corps de 410 civils dans la région de Kiev récemment reprise aux forces de Moscou.
Lire aussi - Autour de fosses communes ou dans la rue, Boutcha pleure ses morts après le retrait russe
Regardez cette vidéo tournée par Arnaud Comte, grand reporter à FranceTV :
Dans l'enfer de #Boutcha ! Avec @stef_guillemot, nous nous sommes rendus dans cette ville de la banlieue de #Kiev où plus de 300 corps de civils tués ont déjà été retrouvés. Des images insoutenables. "Un crime de guerre" selon l'#Ukraine @infofrance2 #France2 pic.twitter.com/6ECWUyYN1K
— Arnaud Comte (@arnaudcomte) April 3, 2022
- "Crimes de guerre", "génocide" -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que les dirigeants russes devaient être tenus pour responsables de "meurtres" et de "tortures". L'Ukraine a prononcé le mot de "génocide", repris ensuite par d'autres pays. "Oui, c'est un génocide. L'élimination de toute la nation et des gens (..) Et cela se passe dans l'Europe du XXIe siècle", a affirmé le président ukrainien à la chaîne américaine CBS.
Tour à tour, Washington, Paris, Berlin ou Londres ont dénoncé les "atrocités", voire les "crimes de guerre". Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a pour sa part dénoncé une "brutalité inédite en Europe depuis des décennies". "Il y a des indices très clairs de crimes de guerre" à Boutcha et il est "à peu près établi que c'est l'armée russe" qui y était présente, a quant à lui déclaré le Président de la République Emmanuel Macron sur la radio France Inter. "Les autorités russes devront répondre de ces crimes", dénonçant "dans les rues, des centaines de civils lâchement assassinés" a-t-il également tweeté.
"Nous allons faire tout notre possible pour que ceux qui ont perpétré ces crimes de guerre ne restent pas impunis et puissent comparaître devant les tribunaux, dans ce cas précis devant la Cour pénale internationale, pour répondre de ces cas présumés de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et, pourquoi ne pas le dire également, de génocide" a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. La Pologne propose de son côté une commission d'enquête sur le "génocide" en Ukraine. Le président américain Joe Biden a déclaré lui aussi vouloir un "procès pour crimes de guerre".
La Haute-commissaire aux droits de l'homme s'est déclarée "horrifiée" par les images des corps dans la ville ukrainienne de Boutcha. "Les informations qui se font jour de cette zone et ailleurs soulèvent des questions graves et inquiétantes sur de possibles crimes de guerres et atteintes graves au droit humanitaire international et des violations graves des droits de l'homme", a-t-elle indiqué.
L'armée russe a, elle, démenti avoir tué des civils à Boutcha, assurant s'être retirée le 30 mars de cette ville et accusant l'Ukraine d'avoir fabriqué les images "à l'intention des médias occidentaux". En fin de journée ce lundi, les forces russes ont annoncé préparer une "attaque massive" contre les troupes ukrainiennes dans la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, selon le gouverneur Serguiï Gaïdaï.
L'Union européenne s'est dite prête à envoyer des équipes d'enquêteurs en Ukraine pour aider au recueil de preuves sur les crimes de guerre, a annoncé la présidente de la Commission européenne. La procureure générale en Ukraine annonçait sur BFM TV ce lundi soir plus de "4.000 crime de guerre" recensés à ce stade.
- Les sanctions amenées à se renforcer -
Les Occidentaux veulent désormais adopter de nouvelles mesures contre Moscou, après avoir déjà acté plusieurs trains de sanctions depuis le 24 février et le début de l'invasion russe, ciblant massivement des entreprises, des banques, des hauts responsables, des oligarques, et interdisant l'exportation de biens vers la Russie.
Lire aussi - Boutcha : Zelensky et l'Occident révoltés, vers de nouvelles sanctions contre Moscou
Les Etats-Unis vont tenter d'obtenir la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. La France, elle, va expulser 35 diplomates russes "dont les activités sont contraires à (ses) intérêts", a appris l'AFP de source proche du ministère français des Affaires étrangères.
"Plus de sanctions et d'aide de l'UE sont en chemin", a, le premier, tweeté dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel. Emmanuel Macron s'y est dit favorable. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian veut qu'"une pression économique et internationale la plus forte possible [soit] maintenue et renforcée sur la Russie". Le Premier ministre Boris Johnson a promis sur Twitter que les Britanniques allaient "renforcer (leurs) sanctions". "Nous déciderons de nouvelles mesures entre Alliés dans les prochains jours", a avancé de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz, assurant que "le président Poutine et ses soutiens en subiront les conséquences".
La pression porte ainsi notamment sur les hydrocarbures, importante ressource financière pour la Russie. Dès samedi, les Etats baltes avaient annoncé la cessation de leur importation de gaz russe, et le président lituanien Gitanas Nauseda, avait appelé le reste de l'UE à les suivre. Washington a interdit l'importation de pétrole et de gaz russes peu après l'invasion de l'Ukraine, mais pas l'UE qui s'approvisionnait en Russie à hauteur de 40% environ en 2021.
www.ipreunion.com / [email protected] avec AFP















Ah il ne va pas être déçu par tous ces lâches. Ce n'est pas fini,POUTINE n'a pas terminé le travail. Il a de la marge.