Du lundi 22 août au samedi 3 septembre 2016, une campagne de sensibilisation sur les dangers du débridage des scooters sera visible sur les bus. Parmi les villes concernées : Saint-Denis, Le Port, Saint-Paul, Saint-Louis et Saint-Pierre. La Préfecture de La Réunion souhaite ainsi prévenir les jeunes des risques liés aux engins trafiqués. Nous publions le communiqué dans son intégralité ci-dessous. (Photo d'illustration DR)
Le débridage de son scooter est formellement interdit par la loi et peut avoir de lourdes conséquences. Outre le danger que représente un engin modifié :
- Le contrevenant s’expose à une amende de 135€, à l’immobilisation, voir la confiscation du deux-roues. Les forces de l’ordre intensifient ce type de contrôle, notamment avec le curvomètre ;
- En cas d’accident, l’assureur peut résilier le contrat. Le propriétaire de la machine devra donc s’acquitter de tous les frais occasionnés à la victime.
Le fait de commercialiser des kits de débridage est formellement interdit et passible d’une amende de 30 000€ et de 2 ans d’emprisonnement.
Débrider un deux-roues dont la vitesse maximale autorisée est limitée à 45 km/h le rend extrêmement dangereux : capacité de freinage et suspensions insuffisantes, usure accélérée et prématurée des pièces du moteur, châssis non approprié...
A La Réunion, près de 70 cyclomotoristes sont impliqués dans un accident grave de la circulation chaque année.
Pour rappel, certains équipements sont obligatoires, notamment le port d'un casque homologué et de gants (à partir du 1er octobre 2016). Pour mieux se protéger en cas de chute, des vêtements adaptés (blousons, pantalons et chaussures fermées) sont conseillés.
Pour conduire un scooter d’une cylindrée inférieure à 50 cm³, l’âge requis est de 14 ans et le conducteur doit être titulaire du permis AM (ancien BSR).