Gendarmes et pompiers ont encadré les festivités du nouvel an

Un réveillon plutôt calme à l'Ermitage

  • Publié le 3 janvier 2012 à 04:30
Nouvel an 2011-2012 à Saint-Gilles encadré par les pompiers et les gendarmes (photo archive imazpress)

Malgré la présence de 20 000 personnes à l'Ermitage pour le réveillon du nouvel an 2012, les pompiers et la brigade de Saint-Gilles de service cette nuit-là n'ont pas noté de débordement majeur. Les médecins et les pompiers des trois postes de la zone ont soigné les blessures et les malaises des fêtards pendant que les gendarmes maintenaient l'ordre. Les légères mésaventures n'ont pas perturbé le réveillon, qui s'est avéré plus calme que les années précédentes. (Photo Nouvel an 2011-2012 à Saint-Gilles encadré par les pompiers et les gendarmes (photo archive imazpress))

Malgré la concentration de personnes sur les plages de l'Ouest et plus particulièrement à la soirée électro à la Saline, "il n'y a eu que 64 victimes, ce qui est similaire à l'année précédente", affirme Patrick Lallemand, médecin-chef du CODIS (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) de service à l'Ermitage le 31 décembre. "La plupart des blessures résultaient de débris de bouteilles, de chutes d'arbres, de pétards, d'accidents domestiques, de barbecues et de chutes de hamacs", énumère le médecin. "Il y a eu aussi quelques malaises liés à l'alcool mais la plupart des blessures n'avaient rien à voir avec l'alcoolisme", précise-t-il.

Pour éviter les bobos, les précautions à prendre sont pourtant simples : "Il faut par exemple rappeler aux gens de porter des chaussures, parce qu'avec le manque d'éclairage, beaucoup se blessent les pieds" insiste-t-il. Patrick Lallemand s'indigne aussi du manque d'encadrement des enfants : "Les parents doivent surveiller leurs enfants, et les renseigner sur les risques liés à l'alcool entre autres". Il raconte que durant la soirée du 31 décembre, "des adolescents ont fait des malaises. L'un d'eux s'est même fait attaquer par un groupe de garçons sur la plage des Brisants".

Pour ce qui est des adultes, le médecin-chef évoque un traumatisme au coude résultant de la chute d'un homme du toit du restaurant Planche Alizée. "Rien de bien méchant", assure pour sa part Laurent Turquetit, commandant de la brigade de Saint-Gilles. "Il y a eu quelques débuts de bagarres, mais c'était comme un week-end normal" raconte-t-il. "Les gendarmes ont bien couvert le terrain, ce qui a dû dissuader beaucoup de petits malins", explique le commandant. "Cette action préventive a fait de ce réveillon une soirée plus calme que celle de 2010", ajoute-t-il.

"Il y a eu moins de monde et les soirées étaient davantage familiales", explique Patrick Lallemand. Cependant, il indique que "comme le périmètre des festivités s'est étendu, il faudra davantage de moyens pour couvrir l'espace à l'avenir". "Il y aurait dû avoir un peu plus de pompiers sur la zone de Planche Alizée par exemple, car le secteur n'était pas facile d'accès", poursuit Patrick Lallemand.

Laurent Turquetit, lui, espère toutefois que les motards se responsabiliseront dans leur comportement : "On a relevé 60 alcoolémies chez les motards, c'est quelque chose que l'on constate un peu trop souvent", regrette-t-il. Pour autant, le commandant reste plutôt "satisfait du réveillon de cette année". "On s'est assuré que tout le monde passe une bonne soirée", termine-t-il.

Quant au nombre d'admissions à l'hôpital la nuit du 31 décembre, il n'a pas été possible de les avoir, le médecin de garde de l'hôpital Gabriel Martin de Saint-Paul en service lors de la Saint-Sylvestre étant injoignable.

Soe Hitchon pour
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