À la tête d'une délégation de chefs d'entreprises de la FNTR (fédération nationale des transporteurs routiers) 974 et de l'ASER (action syndicale des entreprises de La Réunion), Jean-Bernard Caroupaye a été reçu ce vendredi 12 avril 2013 en début d'après-midi au siège de la CRC (caisse réunionnaise complémentaire) à Saint-Denis. Ce dernier était venu demander que l'un de ses adhérents puisse bénéficier d'un étalement de ses dettes sociales. Par ailleurs, les transporteurs réclamaient également la suspension des inscriptions des privilèges, qui les pénalisent au niveau des banques et des fournisseurs. "La CRC a assuré que des solutions peuvent être trouvées", a indiqué Jean-Bernard Caroupaye, à l'issue de la rencontre.
Selon Jean-Bernard Caroupaye, il s’agissait de défendre le cas d’un adhérent. "Ce dernier a reçu un marché mais n’a pas d’attestation de régularité. Il a montré qu’il pouvait payer ses parts salariales pour étaler ses patronales. La CRC nous a proposé de revenir lundi et de leur adresser un courrier pour une demande d’étalement des parts patronales sur 18 mois au lieu de 6 mois", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, la délégation était aussi venue demander l’arrêt des inscriptions des privilèges. "Beaucoup d’entreprises en ont reçu. Cela les pénalisent car elles n’ont plus la possibilité d’évoluer correctement", a précisé Jean-Bernard Caroupaye. "Dans ce contexte de crise, c’est enfoncer encore un peu plus ces entreprises en difficultés car les créanciers, banques et donneurs d’ordre savent qu’elles doivent. Alors que l’État demande d’être patient, ces méthodes ne sont pas bonnes", a-t-il ajouté.
Toutefois, le chef de file de la FNTR 974 a affirmé que la "CRC a assuré que des solutions peuvent être trouvées". Une nouvelle rencontre doit avoir lieu la semaine prochaine.
