Voici les principales premières déclarations du président français, François Hollande, devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles lundi, trois jours après les attentats qui ont ensanglanté Paris.
MEPRISABLES TUEURS
"Notre République n'est pas à la portée de méprisables tueurs", a déclaré M. Hollande, pour qui "notre démocratie a triomphé d?adversaires bien plus redoutables, en vérité, que ces lâches assassins".
Pour le président, la France n'est pas engagée dans une "guerre de civilisation". Il faudra "du temps" et de la "patience" mais "l'ennemi n'est pas hors d'atteinte", a-t-il dit.
ETAT D'URGENCE
ATTENTATS
"Les actes de guerre de vendredi ont été décidés, planifiés en Syrie, ils ont été organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises", a estimé le président pour qui "ils poursuivent un objectif bien précis: semer la peur pour nous diviser ici et faire pression pour nous empêcher là-bas, au Moyen-Orient, de lutter contre le terrorisme".
SYRIE
La France va "intensifier ses opérations en Syrie" et poursuivre "ces frappes au cours des semaines à venir"
REUNION DU CONSEIL DE SECURITE
M. Hollande a demandé une réunion du conseil de sécurité de l'ONU "dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant cette volonté commune de lutter contre le terrorisme", assurant que "la nécessité de détruire Daech constitue un sujet qui concerne toute la communauté internationale".
RENCONTRE AVEC OBAMA ET POUTINE
CONTROLES AUX FRONTIERES DE L'UE
M. Hollande a demandé la "mise en place de contrôles coordonnés et systématiques aux frontières" de l'Union européenne, ainsi que "l'approbation avant la fin de l'année" du fichier européen des passagers aériens (PNR) pour "assurer la traçabilité du retour des jihadistes et les interpeller".
REFUGIES
Par Nicolas PRATVIEL - © 2015 AFP

