Conseil d'administration de l'Association des Ports des Îles de l'Océan Indien

La CCIR fait son bilan

  • Publié le 20 août 2012 à 14:39

Le conseil d'administration de l'Association des Ports des Îles de l'Océan Indien (APIOI) s'est tenu le lundi 13 août 2012 aux Seychelles. Ce lundi 20 août 2012, la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) a présenté, lors d'un point presse, les principaux points économiques et stratégiques évoqués lors de ce conseil avec l'ensemble des représentants des ports de l'Océan Indien. Selon Jean-Marc Nourby, directeur général de la CCIR, l'objectif pour le Port Réunion est de devenir plus compétitif.

Rendez-vous important pour les ports de la zone Océan Indien, le conseil d’administration de l’APIOI a eu lieu lundi dernier aux Seychelles. "Le but est de se rencontrer et d’évoquer les problèmes récurrents", indique Théophane Narayanin, trésorier de la CCIR. "Nous travaillons dans un souci de mutualisation pour avoir plus de poids. Le but est aussi de gagner en efficience", explique pour sa part Jean-Marc Nourby.

En effet, si Port Réunion est le 3ème dans la zone, selon Théophane Narayanin, "en tant que port européen et seul dans la zone", sa situation est délicate. "Quand 223 000 containers sont traités à La Réunion, 466 000 le sont à Maurice. Quand un transbordement coûte 65 euros à Maurice toujours, il coûte 110 euros à La Réunion. Si nous voulons être un port connu et reconnu, à l’image de Durban et  Maurice, il faut faire un effort", estime-t-il, avant d’ajouter que des investissements sont en cours, tels l’installation de deux portiques ou encore une extension des quais.

Par ailleurs, lors de ce conseil d’administration, le développement de la croisière dans l’Océan Indien a été évoqué. La CCIR note que les îles du sud-ouest de la zone disposent de potentiels attractifs mais peu exploités. "On peut imaginer des investissements communs. Il y a une belle synergie à trouver. Les gens ont un regain d’intérêt pour les croisières", souligne le trésorier de la CCIR.

Enfin, autre point abordé aux Seychelles, la lutte contre la piraterie. En effet, si le nombre de navires détournés est en baisse depuis ces trois dernières années, à savoir 27 en 2011 contre 52 en 2009, selon la CCIR, l’impact de la piraterie somalienne sur l’économie reste important. En cause, des dispositifs de dissuasion et de protection onéreux, ou encore une durée de navigation plus longue en raison de l’évitement de la zone dangereuse.

À noter qu’un cahier des charges sera rédigé par la CCIR afin de construire un programme de formation pour l’ensemble des ports de la zone.

La prochaine conférence de l’Association des Ports des Îles de l’Océan Indien (APIOI) se tiendra en 2013.

www.ipreunion.com

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