Au cours de sa visite en Corse, Emmanuel Macron a annoncé que de nouvelles décisions seront prises en Conseil de défense ce vendredi 11 septembre, et qu'elles seront "déclinées territorialement". Il répondait au Conseil scientifique qui a déclaré que le gouvernement serait amené à prendre des décisions difficiles dans les 8 à 10 jours qui viennent. (Photo d'illustration AFP)
Au cours d'une conférence de presse à Ajaccio, en Corse, le président la République a annoncé que de nouvelles mesures seraient discutées au cours du conseil de défense qui se tient ce vendredi 11 septembre. "Nous aurons au Conseil de défense de vendredi des décisions à prendre comme à chaque fois" a-t-il expliqué. Des décisions permettant de "donner de la visibilité sur les prochaines semaines".
Il a souligné la nécessité de "décliner territorialement" les décisions prises, et a de nouveau appelé les Français à "prendre leur part de responsabilité, parce que nous sommes tous et toutes les dépositaires de cette lutte contre le virus".
"Ce que nous devons faire c'est nous adapter à l'évolution du virus (...) Nous aurons des décisions à prendre, mais voilà, il faut je pense continuer à être exigeants, réalistes, sans céder à quelque panique que ce soit", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement en Corse.
Interrogé sur les propos du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir "prendre des décisions difficiles", M. Macron a estimé que "le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique", et qu'il revient aux dirigeants politiques de "prendre des décisions" en "essayant d'être les plus transparents et les plus clairs possible".
Il faut "essayer de ralentir au maximum et de stopper la circulation" du virus avec les gestes barrières et "l'organisation de la vie sociale que nous devons adapter", tout "en permettant de continuer à vivre", notamment "éduquer nos enfants", "soigner les autres pathologies", a ajouté le chef de l'Etat.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'est de son côté de nouveau refusé jeudi matin sur BFMTV et RMC à commenter les hypothèses les plus dures concernant les mesures qui pourraient être annoncées vendredi -- limitation de déplacements, de rassemblement, voire reconfinements localisés -- en se bornant à marteler que cette crise sanitaire démontre "qu'on ne peut jamais rien exclure par principe".
www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP
Le gouvernement et son grand chef Jupiter occupent le terrain et les médias. Ils se foutent pas mal des conseils du Conseil Scientifique (le masque est préconisé à partir de 6 ans, en FRANCE c'est 11 ans, point à la ligne) et il le dit : c sont les politiques sui prennent les décisions. Et comme jusqu'à présent ils ont parfaitement géré cette affaire, on n peut bien sÃ"r qu'être rassurés... Il vaut mieux en rire!
Confrontée aux carences de l'Etat dans la lutte contre la pandémie, l'opinion s'impatienteâ?| A écouter Macron , c'était une Gripette & Galipette !Emmanuel Macron n'existe et n'est président de la République que parce qu'il y a eu l'affaire Fillon.