ProlongĂ©es initialement jusqu'au 21 fĂ©vrier 2022, les restrictions sanitaires actuelles vont finalement ĂȘtre maintenues jusqu'au 28 fĂ©vrier, soit une semaine de plus. Cette dĂ©cision, prise par le prĂ©fet Jacques Billant et annoncĂ©e ce mercredi aux Ă©lus lors de leur rĂ©union hebdomadaire, a Ă©tĂ© prise pour s'assurer de la continuitĂ© de l'amĂ©lioration des indicateurs Covid-19 (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Pour autant, peu de choses indiquent quâune semaine de plus ou de moins aura rĂ©ellement un impact sur les chiffres, alors que les records enregistrĂ©s ces derniĂšres semaines ont eu lieu alors que toutes les restrictions actuelles Ă©taient dĂ©jĂ en place. LâEtat devrait en tout cas commencer Ă travailler sur le calendrier de dĂ©sescalade dĂšs la semaine prochaine.
Alors que la MĂ©tropole fait sauter les restrictions sanitaires les unes aprĂšs les unes, les discothĂšques ayant par exemple rĂ©ouvert ce mercredi, La RĂ©union reste donc dĂ©sespĂ©rĂ©ment sous couvre-feu. DĂšs le 2 fĂ©vrier, lâHexagone a en effet commencĂ© Ă lever peu Ă peu ses restrictions, alors que La RĂ©union continuait Ă battre des records. Surtout, malgrĂ© le maintien des restrictions en place, la situation hospitaliĂšre de lâĂźle reste tendue.
Si elle a dĂ©sormais tendance Ă sâamĂ©liorer lĂ©gĂšrement, le taux dâoccupation culminait tout de mĂȘme Ă 85% ce mardi. Une situation qui a poussĂ© la prĂ©fet Ă se donner jusquâĂ la fin du mois pour mettre en place un calendrier de dĂ©sescalade.
"Au niveau national, nous sommes sur une deuxiĂšme vague d'allĂšgements. Lors de la premiĂšre vague c'Ă©tait la fin des jauges, le tĂ©lĂ©travail recommandĂ© n'est plus obligatoire. La deuxiĂšme vague, c'est la reprise de la consommation debout dans les cafĂ©s et les bars, la reprise des concerts debout et la rĂ©ouverture des discothĂšques dans le respect des mesures. La troisiĂšme vague, qui est prĂ©vue le 28 fĂ©vrier, signifiera la fin du masque obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal" a-t-il rappelĂ© aux Ă©lus ce mercredi. Â
"Nous avons vocation à nous engager dans cette dynamique, sachant que nous avons des mesures de restriction importantes. Nous avons encore le port du masque, les jauges, les rassemblements interdits dans les espaces publics, la fermeture des discothÚques, l'interdiction des concerts debout et des rÚgles dans les restaurants" a-t-il listé.
Le calendrier rĂ©unionnais devrait commencer Ă voir le jour la semaine prochaine, pour une premiĂšre Ă©tape au dĂ©but du mois de mars. La dĂ©sescalade des restrictions sera ensuite faite "en deux temps, afin de s'engager de maniĂšre la plus responsable possible" dans la levĂ©es des mesures, a dĂ©taillĂ© le reprĂ©sentant de lâEtat.
"Ainsi, pour les mesures de dĂ©sescalade, nous devons travailler sur une levĂ©e de mesures en deux temps, avec des Ă©tapes de 10 ou 15 jours... on voit et va plus loin si possible. On doit s'engager de maniĂšre la plus responsable possible... l'allĂšgement doit permettre de s'inscrire dans le temps" a-t-il annoncĂ© aux Ă©lus, prĂ©cisant quâil souhaitait Ă©viter lâeffet "yoyo".
- Une situation Ă lâĂ©cole qui justifie le maintien des restrictions -
La rectrice Chantal ManĂšs-Bonnisseau a elle aussi insistĂ© sur lâimportance de la pĂ©rennisation des levĂ©es dĂ©cidĂ©es, rappelant quâen "octobre dernier, nous avions autorisĂ© d'enlever les masques Ă l'extĂ©rieur pour le 1er degrĂ© et quand nous avions repris l'Ă©cole le 25 octobre les enfants avaient pu profiter de 10 jours sans masque avant que l'Ă©pidĂ©mie nous contraignent Ă reporter le masque". "Il faut faire attention Ă ce que les mesures s'inscrivent dans la durĂ©e" a-t-elle insistĂ©.
A noter que lors du bilan du jeudi 10 fĂ©vrier, 1.861 nouveaux cas avaient Ă©tĂ© confirmĂ©s dans les Ă©coles et 353 classes Ă©taient fermĂ©es. "Il ya une nette diminution par rapport Ă la rentrĂ©e, mĂȘme si le nombre de classes fermĂ©es est encore important. Nous sommes sur un plateau encore trĂšs haut, qui justifie la prudence et d'attendre encore une semaine" a estimĂ© la rectrice. Â
Pour rappel, les chiffres liés à la situation sanitaire restent élevés. 38 personnes sont décédées des suites du virus. 34 présentaient des comorbidités et 29 personnes n'étaient pas vaccinées ou présentaient un schéma vaccinal incomplet. En réanimation le taux d'occupation est de 85 % . Au 15 février, 49 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs au Covid-19 et 47 par des patients atteints d'autres pathologies. C'est 100 lits occupés sur les 113 disponibles. 220 patients sont quant à eux hospitalisés en médecine Covid. La situation hospitaliÚre reste donc tendue, tout comme l'épidémie.
Lundi 8 fĂ©vrier, la prĂ©fecture a annoncĂ© un trĂšs lĂ©ger allĂšgement des mesures de freinage : le port du masque obligatoire Ă l'extĂ©rieur est allĂ©gĂ©, seules les zones de forte affluence sont concernĂ©es. Les pique-niques et les bivouacs quant Ă eux sont de nouveau autorisĂ©s mais dans une limite de six personnes partageant le mĂȘme foyer.
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"...sachant que nous avons des mesures de restriction importantes"Mr Le Préfet en oublie une et non des moindres : UN INSUPPORTABLE couvre-feu qui pénalise tout le monde, sauf lui.
encore de l'enfumage !! on est bien muselé, couvre feu de ...
Le virus est arrivĂ© par l'aĂ©roport. C'est au niveau de Gillot qu'il faut ĂȘtre plus strict.