La préfecture, l'Agence régionale de santé ainsi que le rectorat font le point ce vendredi après-midi 18 février 2022 sur la situation sanitaire et les mesures de freinage. Le, préfet a annoncé que le couvre-feu sera repoussé de 21h à 23 dès ce lundi 21 février. Il sera totalement supprimé le lundi 28 février. C'est également à cette date que le port du masque à l'extérieur ne sera,plus obligatoire. Nous sommes en direct, suivez-nous (Photo rb/www.ipreunion.com)
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Emnati : la vigilance orange pré-cyclonique pourrait intervenir dès samedi après-midi
"Emnati a atteint le stade de cyclone à 16h, et devrait passer au nord de l'île au stade de cyclone intense. Si La Réunion devrait être épargnée, elle se trouvera tout de même en périphérie du système, avec un temps dégradé voire très dégradé dimanche et lundi. L'influence d'Emnati sera moins importe que Batsirai. Nous ne pouvons cependant pas assurer la trajectoire exacte pour l'heure, le cyclone pourrait donc se rapprocher plus près que prévu. Les conditions les plus dégradées devraient survenir dimanche soir" détaille Météo France.
Les cours seront assurés samedi matin. "Il faut cependant se préparer à ce qu'il n'y ait pas de cours lundi" indique le préfet. Le premier tour des élections municipales de l'Etang-Salé se tiendront bien ce dimanche, l'ouest ne devant pas être concerné par le phénomène cyclonique.
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La préfecture aborde désormais la situation du Tresta Star, dont du carburant s'échappe depuis ce matin
"Les services de l'Etat suivent attentivement la situation, nous veillons à ce que l'armateur respecte son rôle et exécute les travaux nécessaires. Une mise en demeure lui a été notifiée. Des résidus de carburant ont été constatés, quatre brèches ont été découvertes, entraînant un mélange de l'eau et des restes du fuel. "Une nappe s'est formée" détaille la préfecture.
3,5 mètres cube d'hydrocarbure environ se sont échappés. -
"Nous notons une décrue dans les écoles aussi" souligne la rectrice
342 classes fermées ce vendredi, soit 3,5% des classes de l'île. Les restrictions sanitaires seront aussi allégées à l'école. "Le masque ne sera plus obligatoire dans les cours de récréation du premier degré à partir du 28 février. Les activités physiques et sportives vont être réautorisées sans masque, mais pas les sports de contact" indique la rectrice Chantal Manès-Bonnisseau. "Les règles de limitation de brassage vont être allégées" ajoute-t-elle.
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À partir de ce lundi 21 février, le couvre-feu est décalé à 23h
À compter du 28 février, le couvre-feu devrait être totalement levé et le port du masque ne sera plus obligatoire en extérieur si la situation sanitaire le permet. Les lieux recevant du public ne seront plus soumis aux jauges, les limitations à six personnes par table seront levées aussi. Le télétravail ne sera plus obligatoire. Les marchés forains, le bivouac, les piques-niques...seront de nouveau totalement autorisés.
La prochaine étape (réouverture des discothèques, concerts debout, consommation debout dans les bars...) n'a pas encore de date définie.
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"Nous constatons une amélioration indiscutable de la situation sanitaire" se réjouit Martine Ladoucette
"Il y a moins de 2.000 cas quotidiens depuis plusieurs jours consécutifs, c'est une bonne nouvelle. Nous constatons une nette amélioration sur les cas graves, avec 4 admissions en réanimation par jour actuellement, contre sept avant. Cela nous autorise à défaire un peu la contrainte. Il est logique de prévoir une première étape de reconversion de lits de réanimation, donc la fermeture possible de cinq lits sur les 42 lits provisoires" annonce Martine Ladoucette. Six infirmiers, trois médecins généralistes et trois médecins réanimateur sont par ailleurs arrivés hier, pour que le "CHU puisse reprendre une activité habituelle de soin" détaille-t-elle.
"Mon message est cependant double : il faut garder confiance dans la poursuite d'une évolution favorable, mais il faut aussi se garder de tout triomphalisme car la situation reste insatisfaisante. La proportion des contaminations reste plus élevée qu'en Métropole, et si la dangerosité du variant Omicron est moindre, il continue de créer des formes graves" temporise la directrice de l'ARS.
Un assouplissement des contraintes est donc accepté par l'ARS, mais "elle continue à vous dire que les protections collectives et individuelles restent indispensables, par la vaccination et le respect des gestes barrières".
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Le préfet fait le bilan des restrictions en place depuis le 1er janvier
"Les évolutions sont encourageantes, mais la tension reste élevée sur les systèmes hospitaliers. Un calendrier sera présenté lors de cette conférence de presse pour la levée de la plupart des restrictions d'ici fin février, début mars" annonce Jacques Billant. "Nous pouvons considérer aujourd'hui que nous avons atteint le pic épidémique dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022, nous sommes engagés sur une décrue tout aussi rapide que la montée de la vague".
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À propos
Jacques Billant est attendu ce vendredi après-midi pour faire le point sur les restrictions sanitaires actuelles : couvre-feu, port du masque, jauges dans les commerces…D’après nos informations, les mesures de freinage actuelles, qui ont été prolongées jusqu’au 21 février, devraient l’être une nouvelle fois pour une semaine supplémentaire au moins.
Un calendrier de désescalade doit par ailleurs être mis en place, avec un allègement prévu en deux temps, sous réserve d’une nouvelle amélioration de la situation sanitaire. Le préfet souhaite opérer comme en Métropole, avec une levée progressive des mesures de freinage.
«Au niveau national, nous sommes sur une deuxième vague d'allègements. Lors de la première vague c'était la fin des jauges, le télétravail recommandé n'est plus obligatoire. La deuxième vague, c'est la reprise de la consommation debout dans les cafés et les bars, la reprise des concerts debout et la réouverture des discothèques dans le respect des mesures. La troisième vague, qui est prévue le 28 février, signifiera la fin du masque obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal" a-t-il rappelé aux élus ce mercredi.
La rectrice Chantal Manès-Bonnisseau a de son côté insisté sur l’importance de la pérennisation des levées décidées, rappelant qu’en "octobre dernier, nous avions autorisé d'enlever les masques à l'extérieur pour le 1er degré et quand nous avions repris l'école le 25 octobre les enfants avaient pu profiter de 10 jours sans masque avant que l'épidémie nous contraignent à reporter le masque". "Il faut faire attention à ce que les mesures s'inscrivent dans la durée" a-t-elle insisté.
- Des chiffres toujours élevés -
Pour rappel, les chiffres liés à la situation sanitaire restent élevés. 38 personnes sont décédées des suites du virus. 34 présentaient des comorbidités et 29 personnes n'étaient pas vaccinées ou présentaient un schéma vaccinal incomplet. En réanimation le taux d'occupation est de 85 % . Au 15 février, 49 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs au Covid-19 et 47 par des patients atteints d'autres pathologies. C'est 100 lits occupés sur les 113 disponibles. 220 patients sont quant à eux hospitalisés en médecine Covid. La situation hospitalière reste donc tendue, tout comme l'épidémie.
Lundi 8 février, la préfecture a annoncé un très léger allègement des mesures de freinage : le port du masque obligatoire à l'extérieur est allégé, seules les zones de forte affluence sont concernées. Les pique-niques et les bivouacs quant à eux sont de nouveau autorisés mais dans une limite de six personnes partageant le même foyer.
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Les possible ferme les présidentielles toutes les 6 mois '
Je pensais que Mme LADOUCETTE avait commencé son hibernation. Elle est toujours là, nous sommes rassurés. Le covid et la dengue seront donc aussi bien gérés que ces deux dernières années, ce qui n'est pas forcément pour nous rassurer!
Mesure politique inutile, mais on obéit aux ordres.