Protection contre le virus

Tout, tout, tout vous saurez tout sur les masques...

  • Publié le 9 janvier 2022 à 13:00
  • Actualisé le 9 janvier 2022 à 14:32

Crise sanitaire oblige, depuis deux ans, le port du masque fait partie de notre quotidien. Elément fort des gestes barrière, cette protection se décline en plusieurs versions. Chirurgicaux, FFP, en tissu... lequel choisir et quelle est leur efficacité ? On (re)fait le point. (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)

Depuis l'apparition du virus il y a deux ans et de ses variants au cours des derniers mois, les masques ne lâchent (presque) plus nos oreilles et dissimulent notre nez et notre bouche. Que l'on soit dans les espaces publics, les transports, les commerces ou encore à l'école, il s'est imposé comme l'accessoire majeur pour éviter la propagation du virus.

Conséquence de ce "succès", le masque est proposé à la vente dans les pharmacies, les magasins de la grande distribution, les commerces de proximité et même sur les étals des marché forains.

Pour s'y retouver et savoir quelle protection il faut utiliser, il convient de déterminer l'usage qu'on lui réserve.

- FFP, le bec de canard revient cher -

D'après le ministère de l'économie et de la relance, les types de masques FFP (vous savez les becs de canards), protégeant du virus et de ses variants, sont à réserver en priorité aux professionnels de santé et aux autres professionnels. Ils protègent du virus et de ses variants.

Il en existe plusieurs types. Avec 80% de filtration, le FFP1 s'utilise contre les poussières et les particules fines non toxiques. Le FFP2, filtration à 94 % et le FFP3, 99% de filtration, s'utilisent eux aussi contre les poussières, les particules mais également contre les microbes et les virus. Très utilisé par les les professionnels de santé, il est moins plébiscité par le grand public.

"Respirer avec ce masque s'avère très compliqué pour certaines personnes et il revient cher au consommateur" explique un pharmacien du centre-ville de Saint-Denis. "Il coûte un euro l'unité. Je n'en vends pas beaucoup, alors je n'en commande plus" ajoute-t-il. Ses confrères du centre-ville de Saint-Denis sont visiblement du même avis. Une seule officine propose ce type de protection au prix de 9,90 euros les 10.

Petit calcul. Sachant qu'il faut (en principe) changer de masque toutes les quatre heures, il faudrait utiliser de deux à trois protections par jour. Ce qui qui revient aussi à dépenser entre 2 et 3 euros quotidiennement pour une personne, huit à douze euros pour une famille de quatre personnes. Cette fratrie aura donc à dépenser entre 240 et 360 par mois. Ce qui fait cher le bec de canard...

- Protéger les uns des autres -

Les masques chirurgicaux semblent plus accessibles aux porte-monnaies du plus grand nombre. Les autorités sanitaires indiquent qu'ils permettent d'éviter la projection de goutelettes vers d'autres personnes.

En clair, si vous en portez un et que vos interlocteurs en sont aussi équipés, alors vous êtes tous protégés. Si vous êtes masqué et pas vos interlocuteurs, ces derniers sont protégés de vos projections de goutelettes mais vous, vous n'êtes pas protégé de leurs goutelettes. A toujours bien garder en mémoire...

Utilisés par le grand public et le corps médical, ils sont vendus dans plusieurs coloris, lesquels n'ont pas d'incidence sur leur filtration comprise entre 95 et 98%. Leur prix va de 4,95 euros et 9,90 euros la boîte de 50 pièces.

L'utilisation de deux à trois masques par jour coûtera entre 29 et 60 centimes d'euros pour une personne. Pour une famille de quatre personnes, le budget sera comprirs entre à 1,16 et 2,4 euros par jour (entre 34,80 euros et 72 euros pour un mois).

Ces protections peuvent par ailleurs se réutiliser après avoir été lavées en machine à 60 degrés et repassé. En effet, d'après une étude menée par Chemosphere et publié par UFC Que Choisir en octobre 2021, ces masques peuvent tenir jusqu'à 10 lavages sans perdre leurs qualités de filtration.

- L'application des gestes barrières reste nécessaire -

Les masques grand public de catégorie 1 et 2 en textile, lavables et réutilisables à l'infini sont réservés à un usage hors du système de santé, rappelle le ministère de l'économie sur son site.

Vendus en pharmacies, leur fabrication respectent les règles instaurées par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Avant leur vente, ils font l'objet de tests réalisés par des laboratoires comme celui de la Direction générale de l'armement afin de s'assurer de leurs capacités de filtration et de respirabilité. Un logo attestant de leur efficacité figure sur l'emballage.

Ceux de catégorie 1 sont destinés à un usage pour les professions recevant du public tels que les policiers, les caissiers. Ils filtrent à 90% les bactéries, contre 70% pour ceux de catégorie 2. Ce dernier est à utiliser pour les déplacement de courte durée. Il n'est pas recommandé pour lutter contre la propagation des variants en raison de son faible taux de filtration des bactéries.

Dans une pharmacie située en plein centre-ville de Saint-Denis, ces masques sont vendus à 8,99 euros l'unité. Pour une famille de quatre personnes qui acquiert chacun deux masques de ce genre, le budget sera donc de 71,92 euros. Les masques une fois lavés et repassés, peut se reporter à nouveau et garder la même efficacité que lors du premier usage. Grâce à ce roulement, pas besoin d'en racheter d'autre plus tard. L'investissement au départ est certes coûtant mais rentabilisé par la suite.

Vient ensuite le masque fait maison, ou artisanal. Il n'est pas à confondre avec le masque grand public. Son efficacité n'est pas attestée. Il n'est pas recommandé pour une utilisation sur son lieu de travail et il exclu de l'usage médical.

A noter qu'en plus du masque, l'application des gestes barrières reste nécessaire pour limiter les risques de transmission du virus et de ses variants.

Lire aussi Le port du masque obligatoire dès 6 ans dans certains lieux

ef/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

 

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1 Commentaires
mékoué
mékoué
2 ans

Expérience aidant, tous les "peintres auto" utilisant un masque étanche à visière et cartouche filtrante contre les gaz acides : cyanhydrique, hydrogène, sulfuré, chloré, ammoniacale... peuvent témoigner et dire qu'après avoir repeint en cabine normalisée, une voiture avec cet attirail en protection sur la figure, il s'avère indispensable après avoir enlevé le dit masque, de retirer sur ses cils, sourcils et dans les narines les particules de peintures incrustées. La dimension d'une particule de peinture est donnée pour : 2µm : 2 microns environs, (un cheveu 60 à70 µm). La dimension d'un virus, d'après publication scientifique est de l'ordre du nanomètre (nm) c a d, 100 à 1000 fois plus petite que le micron µm. (particule peinture). Difficile de croire que le "bout de tissu" qui nous est imposé de porter sur le nez, soit d'une quelconque protection anti virale. En effet de plus avec les évents de pliure du masque, occasionnés par la forme du visage, la dimension de ses mailles s'observant avec une loupe ordinaire et cerise sur le gâteau, les encyclopédies Bordas et autre disent qu'aucun filtre "même ceux en céramique poreux ", n'est en mesure de s'opposer au passage du virus ''', alors qui mène qui en bateau 'Maintenant une petite réflexion, hormis l'efficacité des défenses naturelles de la peau en situation normale d'une quelconque contamination (Gange en Inde), en considérant ici la durée de vie de 6 à 8 h d'un virus sur du tissu (selon toujours publication), de ce fait traverser par inadvertance une "zone cluster" avec le masque et le conserver quelque temps après, ne serait-ce pas plus dangereux, que de ne pas en porter, ne serait-ce pas là aussi une des probables causes faisant que 22 mois après, on est à déterminer "l'heure quotidienne d'attaque du virus", que les infections font depuis la danse du Yo Yo'' Avant "d'emmerder les non vaccinés" se pose-t-on les bonnes questions, prend-t-on le temps d'écouter les avis contraires concernant les autres traitements existants'Enfin qui croire quand il y a encore à peine quelques mois, il était inscrit que le masque ne protégeait pas contre le virus et que l'actuel FFP3 filtre jusqu'à : 0.6µm y compris le virus '. Assurément toutes les données scientifiques d'avant 2020 sont à rejeter ..., Efficacité de la nouvelle vague toujours en attente de résultat.