Mondial-2018

"Ne pas finir deuxième" pour éviter la Croatie, previent Tolisso

  • Publié le 24 juin 2018 à 14:23
  • Actualisé le 24 juin 2018 à 14:29

Il faut "surtout ne pas finir deuxième pour ne pas rencontrer la Croatie" en 8es de finale du Mondial-2018, a prévenu le milieu de terrain français Corentin Tolisso dimanche, à deux jours du dernier match de poule (C) des Bleus contre le Danemark.


Q: Vous êtes passé un peu à coté du match contre l'Australie. Pourquoi ?
R:
"Je ne sais pas. C'était un premier match de Coupe du monde. Peut-être que je l'ai mal abordé dans ma préparation. J'ai pu regarder le match. Ce qui n'a pas été, c'était surtout techniquement. J'avais beaucoup d'envie mais, techniquement, certaines réalisations n'étaient pas bonnes ou pas aussi bonnes que lors des précédents matchs (...) Il faut que je joue libéré. Sur le match de l'Australie, ça a été compliqué, je sais ce qu'il ne faut pas refaire..."

Q: Certaines équipes comme la Belgique marquent beaucoup. La France peut-elle faire plus de spectacle ?

R: "On peut toujours mieux faire. Peut-être que si on marque trois buts c'est bien, mais le plus important, c'est de gagner les matchs. C'est ce qu'on a fait dans les deux premiers matchs. Peut-être voudriez-vous un peu plus de spectacle, mais on joue contre de bonnes équipes. Il ne faut surtout pas les sous-estimer. Le Pérou est bien classé au classement Fifa. Qu'on gagne 1-0 ou 5-0... C'est sûr que 5-0 ça plairait plus à vous (les médias) et aux Français, mais 1-0 ou 5-0, c'est quand même trois points."

Q: Quel adversaire faut-il éviter en 8es de finale ?
R:
"Je pense que sur ce qu'on a pu voir, la Croatie ressort de ce groupe (D). Donc (il faut) surtout ne pas finir deuxième pour ne pas rencontrer la Croatie. Entre Nigeria, Islande ou Argentine, ce sont toutes des bonnes équipes. Après, on sait très bien que les Argentins ont des fortes individualités, notamment avec Lionel Messi. Sur un match on ne sait jamais ce qui peut se passer. Mais on sait que le 8e de finale sera compliqué, peu importe l'adversaire."
Propos recueillis en conférence de presse

AFP

guest
0 Commentaires