Avant le match contre la France

Tabarez: l'Uruguay"dépend beaucoup de notre force défensive"

  • Publié le 5 juillet 2018 à 22:21
  • Actualisé le 6 juillet 2018 à 07:07

L'Uruguay "dépend beaucoup" de sa "force défensive", reconnaît son sélectionneur Oscar Tabarez jeudi à la veille du quart de finale du Mondial-2018 contre la France, vendredi à Nijni Novgorod.

Cavani, "pas d'info"

"C'est un joueur très important pour nous, dans un très bon moment footballistique sur le plan personnel. Immédiatement (après sa blessure), il s'est remis à travailler, pour récupérer, à se soigner. Je crois qu'on a communiqué de manière très précise sur ce qu'il s'est passé, et dans moins de 24 h nous saurons qui sont les titulaires et qui sont les remplaçants. Désolé, vous n'allez pas avoir l'information, comme moi je n'ai pas l'information de qui va remplacer le joueur suspendu côté français" (Blaise Matuidi).

Liens de "respect" et "culturels"

"C'est une équipe très puissante. Il y a des liens de respect et des liens culturels qui viennent de loin. La première langue que j'ai apprise, à part l'espagnol, c'est le français. La première victoire de l'Uruguay dans un Mondial (en fait des JO en 1924, ndlr) a eu lieu en France, et le premier but dans un Mondial a été marqué par un Français à Montevideo. Quand on cherche un adversaire, la France dit toujours oui, quand d'autres disent non. Quand j'ai travaillé avec la Fifa à la Coupe du monde 1998, ils m'ont montré leurs centres de formations, d'où sortaient des joueurs comme Henry ou Anelka. J'ai visité Clairefontaine. Notre processus de travail a en grande partie pris la France comme modèle. C'est un grand adversaire demain mais en aucune manière un ennemi".

"Jamais favoris, toujours outsiders"

"Une chanson populaire uruguayenne dit: +Jamais favoris, toujours outsiders+. C'est la réalité. Mais ce sont les joueurs qui vont écrire l'histoire du match, prendre les décisions et déterminer, sur l'ensemble des actions, lesquelles seront décisives et en faveur de qui. Nous avons un grand espoir de passer ce match, et si ça arrive, de nous reposer, nous préparer, et que l'espoir se prolonge pour le suivant. Mais penser à cette possibilité doit rester dans l'intimité, la rendre publique, ça déconcentre. Nous ne pensons pas aux trois matches qui restent, mais à celui de demain (vendredi). La France est puissante, institutionnellement, et par la capacité de cette équipe, qui a fait monter des jeunes - certains d'ailleurs ont remporté la finale du Mondial U20 en 2013 contre l'Uruguay. Ce ne sera pas facile, mais nous ne le considérons pas comme impossible. Nous avons une marge de manoeuvre et allons nous y attacher".

"On dépend beaucoup de notre force défensive"

"On ne s'en glorifie pas, mais on dépend beaucoup de notre force défensive, parce que défendre est une situation que toute équipe doit affronter au moins dans certains moments d'un match. On ne va pas renoncer à ce qui nous rend forts. On a essayé de nous améliorer au cours des matches. Contre la Russie on a réussi, contre Portugal un peu moins mais on a fini par éliminer le champion d'Europe actuel. On va continuer sur la même lancée. Si on réussit, on sera content non pas parce qu'on atteint une certaine hauteur, mais par ce qu'on aura fait: battre un grand adversaire".

Deschamps, "intelligence" et "pragmatisme"

"C'était un joueur de la Juventus, avec une grande importance en club et en sélection. Il s'adapte aux caractéristiques des joueurs qu'il a, c'est un signe d'intelligence, de pragmatisme: avec des joueurs rapides, il pratique un jeu direct; avec un joueur créatif, il lui donne de la liberté, c'est le cas de Griezmann; avec un joueur de grande taille, il tâche de générer des attaques pour en profiter".

"On n'a jamais gagné un match avec cet arbitre"

"On n'a jamais gagné un match avec cet arbitre (argentin). Je ne veux pas rentrer dans ce jeu, simplement je vous fournis cette donnée. Mais c'est un bon arbitre, avec de l'expérience".
Propos recueillis en conférence de presse

AFP

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