Le mouvement citoyen "Engagés" n'est malheureusement pas surpris par le discours du gouvernement, qui laisse entrevoir une feuille de route plutôt désertique. Dans le discours du 1er ministre nous n’avons pas entendu de mesures pour répondre aux grandes difficultés que rencontrent nos concitoyens. L’augmentation de 2 % du SMIC annoncée pour le mois de Novembre n’est pas à la hauteur de nos attentes et les autres annonces s’apparentent davantage à de bonnes intentions qu’à des actions concrètes. (Photo photo Sly/www.imazpress.com)
Ce discours du Premier ministre a soulevé des préoccupations importantes. Bien que le travail des fonctionnaires retraités volontaires soit valorisé, il est essentiel de rappeler qu'il ne constitue pas une source de création d’emplois durables.
Par ailleurs, la question de la sécurité demeure un sujet préoccupant. Les enjeux en matière de sécurité doivent être abordés de manière sérieuse et proactive.
Il est préoccupant de constater l’absence d’échéances et de pistes claires concernant des enjeux cruciaux tels que le logement, l'emploi, le coût de la vie, le soutien aux TPE ... ainsi que la situation des seniors et des personnes porteuses de handicap.
Dans un contexte d'urgence, il est impératif que le gouvernement se mette rapidement au travail et propose des solutions tangibles.
L’Outre-mer doit être placé en situation d’urgence sociale et économique. Notre éloignement impose des mesures spécifiques. Les préoccupations s'accumulent, et l'absence de mesures claires pour y faire face est alarmante.
La réduction de la dette de l'État est nécessaire, mais la feuille de route de ce gouvernement doit être axée sur des mesures concrètes.
Nous attendons des moyens adaptés, une écoute attentive, et un respect des besoins de nos concitoyens. Il est impératif de placer l'humain au centre de toutes nos démarches.
Le discours du Premier ministre soulève aussi une inquiétante tendance à renvoyer la responsabilité vers d’autres acteurs pour trouver les moyens d’agir. Ce transfert de responsabilité risque d'entraîner une politique d’immobilisme ou de recul, en raison du manque de ressources.