La commune de L'Entre-Deux offre une configuration politique tout à fait inédite. Rationnellement classé à droite, même si lors des dernières élections municipales, les électeurs entredeusiens se sont laissés quelque peu avoir par le mirage socialiste, le maire de cette commune rurale du sud Bachil Vally a la particularité de louvoyer politiquement avec la gauche depuis de trop nombreuses années et finalement de ne pas respecter l'orientation politique de ces électeurs . D'ailleurs ces mêmes électeurs ne l'ont pas suivi dans ces choix de candidature.
Elu maire en 2001 avec l’adoubement du maire sortant de droite Daniel Tholozan qui lui avait fait entièrement confiance, très rapidement il trahi son camp et vire avec les socialo-communistes. En effet, en 2007 il soutient la candidature de Jean-Michel Dennemont le maire des Avirons qui dresse sa candidature contre le candidat officielle de la droite Didier Robert et appui au 2e tour sans vergogne le communiste Paul Verges qui sera d’ailleurs largement battu dans la circonscription et à L’Entre-Deux en particulier.
Ensuite en 2008, aux élections municipales et cantonales c’est un duel fratricide entre les listes Vally et Tholazan. Vous me direz c’est pas grave, c’était un combat entre deux forces de droite et le plus important c que la commune de L’Entre-Deux reste à droite. Mais NON ! Cette bataille entredeusienne va avoir des conséquences départementales. Bachil Vally au mépris de son électorat classé à droite va entrer dans la combine de Nassimah Dindar et de Thierry Robert et s’associe aux sociolo-communistes pour gérer le conseil général et faire basculer le Département de La Réunion à gauche. Bachil Vally se retrouve vice-président du Conseil Général et se distingue dans la crise de l’ARAST par sa courageuse cache derrière les buissons de la maison du département à Saint-Denis où il refuse d’affronter la réalité dont il est responsable : la mise au chômage de nombreux travailleurs sociaux. C’est pitoyable pour un homme politique en charge de grande responsabilité au département et pas à la hauteur d’une certaine idée du courage en politique face à la détresse de salariés licenciés. En 2011, c’est la même chose toujours aux côtés de Nassimah Dindar et de Thierry Robert Bachil Vally fait l’appoint a la gauche PS-PCR en gardant une vice-présidence du département. Pourtant son mandat de conseiller général reste entaché sa mise en examen dans l’affaire du foyer de l’enfance de Terre-Rouge. Avec Nassimah Dindar et le député socialiste Jean-Jacques Vlody, Bachil Vally est mise en examen pour favoritisme à l’embauche. Des proches de l’élu auraient été recrutés à la place d’agents expérimentés et diplomés mise au chômage sans ménégement. Pour un membre de la droite sociale, Monsieur Vally n’a pas un comportement très social justement.
Par la suite aux élections régionales de 2010, Bachir Vally fait le choix de l’union avec André Thien Ah Koon, allié de toujours du communiste Paul Vergès. D’ailleurs au 2nd il soutient la liste du PCR Paul Vergès battu par Didier Robert y compris dans la commune où il est maire. Décidément les candidatures et succès de la droite ne sont pas l’apanage de Bachil Vally. Enfin en 2012, aux élections présidentielles il soutient François Bayrou, le candidat qui va faire gagner le socialiste François Hollande, le président du matraquage fiscal § Notons au passage que François Bayrou a fait un piètre score a L’Entre-Deux, la liste des échecs continuant aux élections où Bachy Vally fait encore et toujours le choix d’André Thien Ah Koon qui est largement battu y compris à L’Entre-Deux.
Voilà en quelques lignes le tableau politique de la commune de L’Entre-Deux où les électeurs doivent faire le choix en mars 2014, d’une ligne politique claire soit tout le contraire du parcours sinueux de Bachil Vally.
Jean-Noël Payet
