Le 3 octobre dernier, un patient âgé de 90 ans, a dû attendre 17 heures aux urgences à La Réunion avant d'être pris en charge pour une détresse respiratoire. Cette situation inacceptable souligne la fragilité persistante de notre système de santé, malgré le dévouement remarquable du personnel médical (Photo : www.imazpress.com)
Face à cette crise, j'ai immédiatement interpellé Geneviève Darrieussecq, Ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, lors d'une session au Sénat hier soir. J'ai exigé non seulement la confirmation de la revalorisation promise par le précédent gouvernement du coefficient géographique pour l’année 2024, qui avait été accueillie avec soulagement par les équipes du CHU, mais également des mesures supplémentaires pour soutenir notre CHU, qui gère de nombreuses évacuations sanitaires depuis Mayotte.
Résultats obtenus : la ministre m’a confirmé l'augmentation du coefficient géographique de 31% à 34% pour le CHU de La Réunion. C’est un soulagement vu la contrainte budgétaire que chacun connaît.
Cette revalorisation sera cependant progressive sur les années 2024 et 2025. Bien que ces engagements représentent une avancée, j'insiste sur la nécessité d'un soutien renforcé de l'État dès 2024, compte tenu de notre situation d'insularité et des évacuations sanitaires que notre CHU réalise au nom de la solidarité nationale.
Même s’ils ne sont pas les seuls, les différents sites du CHU dans notre île restent un pilier essentiel de l'accès aux soins pour notre population. Je réaffirme mon engagement total à défendre notre hôpital public, accessible à chacun d’entre nous, et à veiller à ce que ces promesses du Gouvernement soient bien traduites en actes.
Occupez-vous du problème de harcèlement dans nos hopitaux. Là vous serez utile madame la sénatrice, l'ouest est le plus concerné ....Après c'est du ba bla des actes madame....